jeudi 31 janvier 2008

Le retour du code d'Hammouradi

''Oui allo.''
''Monsieur Jean-Paul Parisé ?''
''Oui c'est moi.''
''Monsieur Jean-Paul Parisé, né le 28 septembre 1972 à Québec ?''
''... Qui parle?!''
''Nous avons décidé de prendre votre vie.''
Les sourcils déjà en bataille, s'hérissaient en accents plus que circonflexes, perplexes, retroussés les pauvres par une mâchoire crispée. HAN, HAN T'ES SURPRIS MON CRISSE!
Qui pouvait bien l'appeler ainsi et le menacer. Jean-Paul Parisé avait toujours passé sa chienne de vie seul. Pis le ton. Tellement l'air de s'en crisser, genre secrétaire de dentiste qui confirme le rendez-vous de monsieur... Une blague de p'tites guedailles. P'tête ben de celles qu'il croisait souvent dans le parc pas loin de son appartement devait se dire son gros cerveau ramolli. C'est que j'ai appris à le connaître ce gros chien sale bedonnant avec ses pattes en parenthèse comme s'il chevauchait en permanence. Je sais que tu sortiras bientôt t'acheter ta petite caisse. Tu traverseras le parc désert pour te rendre au dépanneur du grec. Je te connais trop bien Jean-Paul Parisé.
C'est arrivé au palais de justice de X. Le chauffard comparaissait. Trois mois avait dit le juge. TROIS MOIS CALICE DE TABARNAK. J'avais serré les poings. En sortant, un type m'avait mis la main sur l'épaule et m'a tendu un billet. Un numéro de téléphone. N'a rien dit puis est parti. J'ai appelé. On m'a tout expliqué. Comment procéder, la fuite, tout. Genre de justice parallèle. Seule obligation: quitter le pays dans les 48 heures et ne plus revenir. M'en fout. J'ai plus rien.
Tiens, le v'là qui sort...
P-C janvier 2008

mercredi 30 janvier 2008

Hull-Natashquan en vélo (17)



Mercredi 20 juin 200

Montmagny ( motel Centre-Ville)/St-Rock-des-Aulnaies (camping des aulnaies)



  • Pluie/frais

  • Vent de face

  • 46 km

La température est peu clémente mais on s'en accomode. Ça fait parti du voyage. Toujours sur la 132 la traversée des villages se fait en zigzagant sur les routes principales qui font pitié.

Nous arrêtons à une halte routière un peu avant St-Jean-Port-Joli. Nous y croisons un couple de cyclistes étrangers, probablement des français. J'affiche plus beau sourire et amorce la conversation mais eux ne semblent pas intéressés. Je suis toujours déçu quand je croise des cyclotouristes sur ma route et que ceux-ci se montrent peu intéressés à échanger mais je peux comprendre.

À St-Jean-Port-Joli, seul arrêt au guichet automatique. C'est bien beau la vie de cyclotouriste mais faut aussi manger. Honnêtement le temps ne se prête pas à visiter les dizaines d'artistes qui peuplent ce village. De toutes façons je trouve qu'il y a plus de gosseux de bois que de véritables sculteurs là. Une impression.

Avant le village de St-Rock-des-Aulnaies un couple en motorisé rencontré il y a quelques jours nous reconnaissent et viennent jaser. Le village est toujours aussi beau.

Au terrain de camping, je revois mon couple de cyclotouristes arrêtés devant l'entrée qui mène au camping et je crois deviner qu'ils se posent la question à savoir s'ils doivent continuer ou camper ici. N'étant pas rancunier je tente une 2ième approche et je m'en vais dans leur direction pour les renseigner sur la beauté du terrain et de son coût minime ( à peine 18$ pour un 4 soleils c'est pas cher) que déjà ils repartent. Tant pis.

Lavage, séchage, pâtes aux crevettes et à l'ail, promenade, dodo.

mardi 29 janvier 2008

lundi 28 janvier 2008

Attention Nicolas Sarkozy n'aime pas le yaourt

Attention certains cyclistes français peuvent se transformés en de dangereux yaourteurs comme celui-ci d'après véloptimum. Pour les anti-sarkosy il y a ça





27 janvier 2008
photo : Jean-François LeGlaunec
Manifestation cycliste à la prison de Seysses pour libérer le yaourteur de Sarkozy
Pas touche à la voiture de Nicolas Sarkozy !
Jean-Manuel Escarnot
Olivier Théron a écopé de 4 mois de prison pour avoir osé jeter le 2 février 2004 un yaourt périmé sur la berline du ministre de l’Intérieur de l’époque circulant à contresens dans la rue de Metz.
Le yaourteur, partisan de « la disparition des véhicules polluants et dangereux du centre ville de Toulouse » dort depuis deux mois à la Maison d’arrêt de Seysses.
Ce samedi, la manifestation «vélorutionaire» a pédalé du Palais de Justice à la Maison d’arrêt de Seysses pour exiger sa «libération immédiate».
Début de samedi après midi sur la place du Salin. Une cinquantaine de cyclistes est rassemblée devant le palais de Justice. En attendant le bus affrété pour les piétons, les activistes de la «Vélorution» tractent leurs revendications : « Transports publics gratuits pour tous, abandon immédiat de toutes les verbalisations contre les cyclistes qui prennent deux fois plus de PV que les automodébiles, mise a disposition d’un local pour le recyclage et la réparation des bicyclettes et des charrettes ».
Inka arbore un T-shirt «Libérez Olivier ». « Il est inadmissible qu’il soit en prison pour des faits relevant de la liberté d’expression » explique t-elle. À son coté, « un copain » est visiblement très fier de son « strike bike », « un vélo de grève avec rétro pédalage et dynamo intégrée, vendu par les salariés grévistes d’une usine de cycles allemands pour financer leur mouvement ».
Fanfares de sonnettes, chants, mégaphone. Ni service d’ordre, ni banderoles : la «Vélorution» est en marche. La manif démarre vers la maison d’arrêt de Seysses. Vitesse de croisière pour le bus et les cyclistes : 20 Kms à l’heure.
16 heures, devant la Maison d’arrêt le comité d’accueil est là. Un cordon d’une vingtaine de gendarmes barre la route aux manifestants. Derrière les pandores, une fonctionnaire des Renseignements généraux armée d’un appareil photo mitraille les faciès des dangereux activistes. Après une courte négociation, les gendarmes reculent et les manifestants peuvent venir s’exprimer à proximité des murs d’enceinte.
Jets de pétards et de parachutes miniatures. Slogan : « Solidarité avec les enfermés », et nouvelle distribution de tracts aux familles sortant du parloir. Une heure plus tard, la manifestation repart à la même vitesse vers Toulouse.
20 heures, la journée se termine par un concert de soutien dans les ateliers de Mix arts Myrys.
Pendant que Nicolas visite le Taj Mahal, Olivier médite en prison…

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L'âge des ténèbres, Le dernier continent et mentalité de village

Le festival du film de 7-Iles commençait officiellement pour moi samedi. Le film de Denys Arcand ( avec y ) était présenté à 7-iles et celui de Jean Lemire à Port-Cartier. Un peu moins de 2 heures entre la fin du premier et le début du second. Le temps de retourner à P-C , souper et retourner en salle.

C'est un peu ça un festival: courir entre deux films. C'est aussi une ambiance. C'est voir les gens se saluer en sortant des salles, créer des bouchons de circulation parce que la conversation s'étire, c'est voir des mines réjouies, déçues, etc. Juste à voir la physionomie on peut deviner quel film ils ont regardé. C'est revoir des gens qu'on ne revoit que là, année après année comme s'ils n'existaient que pour le festival du film. Le festival c'est aussi discuter du film dans l'auto sur le chemin du retour.

À P-C l'ambiance était encore plus conviviale. La représentation avait lieu dans la salle de spectacle et le service de bar aidant ainsi que la disposition des tables répartis sur 3 niveaux les conversations allaient bon train. Même que devant le fort achalandage le film a commencé avec 10 minutes de retard le temps de laisser les derniers arrivants s'installer. Le dernier continent fut très apprécié ici et c'est dommage qu'il n'y avait personne pour représenter le Sedna IV parce qu'il aurait vu les port-cartois applaudir à la fin de la représentation. Est ce que ça se fait ailleurs applaudir un film?

De L'âge des ténèbres j'ai aimé même si je suis sorti de la salle comme un peu déprimé. Le questionnement de Jean-Marc sur le vide de son existence ça fait déjà quelques -temps que je l'ai vécu. Dans cette optique j'aurais souhaiter que Denys Arcand propose une fin différente, donc une solution parce qu'éplucher un minot de pommes, pour moi, c'est pas ça remplir une existence. En tout cas pour moi le film est réussi puisqu'il suscite émotion et envie d'en discuter.

Le dernier continent c'était magnifique. Les images, la trame sonore, la tension dramatique quand il a fallu sortir d'urgence le voilier menacé par les vents violents de la petite baie, les émotions de ceux qui quittaient, de ceux qui arrivaient, de ceux qui restaient, le bébé phoque abandonné par sa mère etc. j'ai adoré. Et moi aussi j'ai applaudi...

J'ai hâte aux prochains films.

samedi 26 janvier 2008

Évangéline

Bon je me suis encore gouré en voulant mettre le lien et la vidéo. Vous comprendrez que le message plus bas fait référence à la vidéo ici.

Évangéline

Je n'ai pas pardonné à Marie jo Thério son dernier spectacle de 45 minutes sans rappel donné chez-nous. Cela m'a permis d'aller voir ailleurs et quelle trouvaille!!! La voix de cette chanteuse me donne des frissons.
'' Évangéline est porteuse d'un message à la fois mythique et métaphorique du flambeau de l'amour et de l'espoir éternel non seulement pour les descendants directs des Acadiens victimes de la Déportation mais pour tous ceux et celles qui cherchent désespérément un sens à une existence vide.'' pour savoir plus cette citation a été tiré ici http//www.cyberacadie.com/acadie_evangeline.htm

Voici le lien ici

vendredi 25 janvier 2008

Hull/Natashquan en vélo (16)


Mardi 19 juin 2007
Lévis ( motel Kennedy)/ Montmagny ( motel centre-ville)
  • Très chaud/ + de 30 C avec humidex
  • Route très maganée entre Lévis et Beaumont
  • Moulin de Beaumont Fermé
  • Peu à visiter
  • 57 km

Dès la sortie de Lévis les pancartes contre le porc (orthographe voulue ) méthanier pullulent. Je comprends très bien les habitants de la région de s'opposer à la venue de ce monstre. Je comprends moins bien que le groupe de citoyens opposant se fasse fermer la gueule avec la bénédiction du gouvernement. Bon, récit touristique oblige...

Premier arrêt: Beaumont. Malheureusement le moulin, un peu en retrait de la 138 et face à l'île d'Orléans, est fermé. L'un des désavantages de voyager un peu hors-saison touristique c'est que beaucoup de sites sont fermés. Tant pis pour leur pain. Comme ça fait 14 jours que nous sommes partis de la maison ma femme en profite pour donner des nouvelles à monsieur B. Entre autre travail ma femme s'occupe d'une personne en perte d'autonomie et monsieur B. fait quasiment partie de ''sa'' famille ça fait qu'il bénéficie de cet appel pour dire que tout va. C'est souvent inquiet les personnes malades.

Dîner à St Michel de Bellechasse sur terrasse avec vue sur l'île.

Crème molle à Berthier-sur-mer.

Coucher et tour de ville à pied de Montmagny.

Journée sans histoires: aucune rencontre sortant de l'ordinaire que du soleil, chaleur,vélos et paysages. Ça en prend des journées comme ça.

Petit caca matinal et régional

Wow $100 millions de retombées. Oui oui $100 millions de retombées dans la région grâce à l'entente entre Hydro-Québec et la MRC de la Minganie pour le futur barrage de la Romaine.
Wow $100 millions d'ici...... 2070. Quelle vision à long terme tout de même.
Espérant que le projet ne scrape pas trop la route et ne fasse pas trop fuir les touristes. Espérant que le harnachement de la rivière Romaine ne cause pas trop de dégat naturel comme sm-3 avec la riv. Ste-Marguerite. Vous savez l'érosion des berges dont une partie du secteur Clarke ( de 7-Iles) est touché et dont une partie du conseil municipal et de la population rendent Hydro responsable.
Bon maintenant que mon caca est fait je vais aller promener le chien de mon gars pour qu'il fasse le sien. Brrr.... à -25 ça serait pas chaud....

jeudi 24 janvier 2008

Festival du film de 7-Îles

Ça y est. Enfin mon gavage annuel de films. Vais rarement au ciné en dehors de cette période. Sinon pour le film du siècle ou quelque chose à me faire pardonner par mon épouse;-)) pis encore...

Beaucoup de films québécois cette année. À peine 1 de sous-titré. Alors voici les 5 films minimum que je vais aller voir,
d'abord 2 documentaires:
  • Le dernier continent pour les images et mon intérêt pour le sort de la planète.
  • Junior parce que même si je ne regarde plus le hockey à la télé, même si j'ai jamais été voir le drakkar de Baie-Comeau j'ai envie d'aller voir un film de gars bon! J'veux me rappeler l'odeur des chambres de joueurs dans les arénas entre les périodes pis avant et après les douches. J'veux revoir c'est quoi la camaraderie entre gars. J'veux voir un coach gueulé après ses joueurs.

Aussi

  • L'âge des ténébres parce que j'aime la comédie satirique
  • Le ring parce qu'y parait que le film a été fait avec très peu de moyens et moi j'aime voir les grandes choses que des gens font avec presque rien.
  • La brunante parce qu'y parait que c'est un road-trip en gaspésie pis j'aime les paysages pis surtout qu'y faut ben que je fasse plaisir à ma femme.

Et les autres que j'hésite, évalue, me fais accroire que je devrais aussi.....

La belle empoisonneuse/Roman de gare/Michou d'auber/Continental, un film sans fusil/12h08 à l'est de Bucarest.

Tout sera question de feeling, de timing.

Le site du festival est ici avec tous les films.

mercredi 23 janvier 2008

J'ai l'intention de regarder...

à la télé ce soir le film '' Les noces barbares'' passe à TV5 à 20h. Le livre de Yann Queffelec m'avait ému. Ben oui ça s'peut! Approche irrespectueuse de la cinéaste par rapport au livre qu'ils disent dans le télé-horaire. Retrouvé le petit monde de Ludovic.....

Aussi demain à Télé-Québec à 21h. l'émission Contact animée par Stéphane Bureau il sera question du peintre Fernando Botero. Pour ses toiles célébrant les rondeurs et dénonçant les tortures d' Abu Ghraib et Guantanamo....

Hull/Natashquan en vélo (15)



Dimanche 17 juin 2007

Trois-Rivières ( hôtel des Gouverneurs)/Portneuf ( hôtel Portneuvois)

  • Gris/venteux/frais/bruine en A.M
  • Passages nuageux/vent de face en P.M
  • 76 km

Il pleut, il pleut bergère. Nous tournons en rond dans la chambre. Les bagages sont montés sur les vélos. Vêtus en conséquence deux imbéciles casqués et gantés regardent le ciel noir à l'extérieur et la pluie qui tombe drue. Impatience, attente, espoir. Les éléments pris un à la fois m'empêchent rarement de sortir en vélo. C'est la combinaison des éléments qui cause problème. Là c'est pluie,vent et froid. Les 3 pris ensemble rendent la randonnée en vélo très désagréable. Finalement vers 10 heures la pluie diminue. Une fenêtre dans le temps s'ouvre. On en profite.

Est-ce à cause de la température ? Parce que c'est la 2ième fois que l'on passe par ici en cyclotouristes ? Batiscan, La pérade, Grondines et Deschambault n'ont plus la même couleur. Les odeurs ne réveillent rien en moi.

L'hôtel est en retrait de la 138, près de la 40. Tenu par une souriante et affable asiatique nous sommes les seuls clients. À part des cyclistes, qui donc aurait intérêt à coucher ici ? Rien d'intéressant au village, trop près de Québec. En face de l'hôtel un petit gaz-bar. Encore un asiatique tout aussi sympathique. Probablement son mari. Je crois comprendre, je fabule. Ils sont ici pour le rêve américain. Je suis figurant dans le rêve américain de 2 asiatiques cherchant le bonheur ici. Et je m'endors là-dessus.

mardi 22 janvier 2008

Pink Floyd: Welcome to the Machine (anti war version)

Encore une toune de baby boomer.-) Je suis anti-guerre je le dis assez souvent. Cette toune pour ensuite vous envoyer visiter le billet d'anti-pollution ihttp://jesopinions.blogspot.com/ci (voir liste si ça marche pas) concernant le rapport Manley. Moi aussi je peux faire de la propagande. En attendant dans le clip y a cette image qu'on peut imaginer d'une mère serrant sur sa poitrine ce qu'il peut rester de son fils représenté par le drapeau.

lundi 21 janvier 2008

Hull/Natashquan en vélo (14)


Samedi 16 juin 2007
Trois-Rivières ( hôtel des Gouverneurs )
  • Congé
  • 0 km

Levé tôt. Les rues du centre-ville où aura lieu le critérium sont désertées à part quelques taxis et véhicules de service. Nous cherchons un petit café. Un café qui sent le café et pas les beignes. Un café avec des chaises de bois et des tabourets qui donnent sur la rue. Un café avec des gens à lunette qui lisent leur journal, beaucoup de plantes pis une serveuse souriante.

Nous passons la journée à regarder des jeunes en vélo faire le tour du quadrilatère sous les encouragements des spectateurs. J'y croise un cyclotouriste américain. Moi pratiquant mon anglais, lui sortant les trop rares mots de français qu'il connait. Achète des billets pour le tirage d'un vélo. Un Louis Garneau. D'accord pour m'acheter certains vêtements L.G mais un vélo? Si je gagne je revends le vélo. La vendeuse remarque que je viens de la côte-nord et me dit qu'elle viendra pour les jeux du québec à 7-Iles puisque ses enfants ont été sélectionné sur l'équipe de vélo et qu'elle est elle-même entraîneure. Moi je lui réponds que je serai bénévole aux jeux dans les compétions de vélo. Le monde est vraiment petit.

Souper au resto chinois de la photo du haut. Bof! Buffet semblable à tous ces méga-restaurant. Terminé la soirée dans un parc en face de la cathédrale. Une veillée s'y organise. Un jeune y a été poignardé il y a quelques jours. Trop déprimant. On rentre tôt. Vivement demain.

dimanche 20 janvier 2008

Jimi Hendrix - Hey Joe

Pour vous réchauffer le coeur, pour l'ivrogne aussi.

samedi 19 janvier 2008

J'aime mon voisin

J'aime mon voisin. Bon, aimer est un bien grand mot. J'entretiens de bonnes relations avec mes voisins. J'ai peu de vie sociale mais je ne suis pas un sauvage. Pas besoin de s'inviter à souper. Suffit de s'échanger salutations et services.
Je partage une entrée commune avec mon voisin de gauche. Le vent dominant soufflant de son bord il me permet de souffler de la neige sur son terrain. Moi, si je suis plus vite que lui sur la souffleuse je souffle son entrée et vice-versa. À droite ma femme donne de la rhubarde de notre jardin et la voisine nous ramène des petites fraises des champs ou des noisettes quand elle revient de son pélerinage annuel sur la côte sud. Derrière chez-moi, la voisine était la meilleurs amie de ma première blonde. En face y a une femme qui prend soin de son frère malade. Tous 2 sur le b.s. Mon fils qui a travaillé comme déneigeur quelques hivers allait souffler leur cour gratis dans les grosses tempêtes. Ils jetent un coup d'oeil sur notre maison quand moi et ma femme sommes partis en vacances.
Pourquoi je parle de ça? Parce que mon état d'alcoolique ne me permets pas de laisser de simples voisins réveiller le monstre de ressentiment qui dort en moi depuis que je ne consomme plus. Pis les voisins des fois ça peut être détestables. Alors moi j'aime mon voisin.
Bonne fin de semaine tout le monde pis bon 24 heures les autres.

vendredi 18 janvier 2008

Radiohead The National Anthem Live (perfect audio)

Parce que j'apprends pis qu'en voulant ajouter un lien à mon message précédent la video de radio head a disparu.
En premier je voulais vous partager idiotheque9/11 du même groupe mais je ne la retrouve plus sur youtube. Mystère et boule de gomme. Parce qu'entre une partie de hockey-bottine ou une distribution de Jos-Louis par nos politiciens et le retour de soldats morts il y a des images que nos médias se refusent de nous montrer. Sur idiotheque9/11 il y avait quelques-unes de ces images...

jeudi 17 janvier 2008

Radiohead The National Anthem Live (perfect audio)

Pour la base obsédante, pour les cuivres qui, comme un jumbo jet en bout de piste n'arrivent pas à décoller de terre, pour partager la folie de Thom Yorke. MAIS SURTOUT POUR EXPRIMER LA COLÈRE QU'À FAIT NAITRE EN MOI LA VUE DES SÉVICES FAITS À ABU GHRAIB. RENDEZ-VOUS SUR LE SITE DE CHRISTIAN MISTRAL ICI.

Extrait de carnet de voyage (13)

Vendredi 15 juin 2007
Louiseville (gîte du Carrefour)/Trois-Rivières ( Hôtel des Gouverneurs)

  • Très chaud/ensoleillé
  • Pas d'accotement sur certains secteurs
  • Beaucoup d'animation centre-ville
  • Visite musée+cathédrale
  • 40 km

Avons pris l'avenue Royale Nord à la sortie de Louiseville comme recommandé par le guide de la Route Verte. Je pourrais vous parler des beautés du paysage, des fleurs et des oiseaux qui font cui-cui mais j'ai peu de souvenir de ce trajet. Ce dont je me rappelle très bien par contre c'est l'état de la chaussée délabrée jusqu'à Yamachiche. Ensuite retour sur la 138 jusqu'à 3-Riv.

Roulé sur la rue Notre-Dame (nom de rue très populaire en passant dans les villes et villages) jusqu'au kiosque touristique pour trouver un hébergement dans le centre-ville. Comme nous arrêtons 2 jours je préfère le côté pratique d'un hôtel ou d'une auberge. En gîte la madame est toujours pressé de nous foutre à la porte. Quoiqu'elle puisse nous dire.

Le remisage des vélos ne pose pas de problème. Mais les ascenseurs du Gouverneur sont tellement petits que je dois faire 2 voyages...

Visite du musée populaire de Trois-Rivières à 500 pieds de l'hôtel. Bien sûr je me garroche visiter l'exposition '' accro du vélo''. Beaucoup de vélos très anciens. J'aime. Visite aussi les autres expositions mais m'abstiens d'aller visiter celle de la vieille prison. Je trouve même indécent de la promotion faite aux touristes d'aller y jeter un coup d'oeil. Chez-nous Mulroney a fait construire un pénitencier il y a une 10aines d'année et j'ai jamais compris l'enthousiasme de mes concitoyens face à la chose. Pas que j'ai un préjugé favorable aux bandits. Chacun sa prison. Celle-là ne m'intéresse tout simplement pas. Jamais trouver mon plaisir dans la souffrance d'étrangers qui ne m'ont jamais rien fait personnellement. Les ceusses qui m'ont du mal je règle ça avec ma conscience. Excusez je déborde ce matin...

Visité aussi la cathédrale. Magnifique. Personnellement la beauté de ces édifices je la trouve dans l'architecture. Ce n'est pas le message religieux qui m'émeut. C'est le passage du temps. Cette espoir d'éternité qui m'assaille chaque fois que je visite une église de village ou ces ouvrages colossaux exécutés sans la modernité d'aujourd'hui. Il y avait aussi une vie avant internet. Bon la chaîne est encore déraillée....

La soirée se termine au joli parc portuaire où un groupe de jeunes nous partage leur musique et leur espoir d'être un jour connu. Moi je veux bien. Je démontre mon enthousiasme un peu trop au goût de ma femme qui me donne du coude. J'ai retrouvé mon équilibre. Je suis bien. Nous retournons à l'hôtel à la brunante main dans la main comme deux amoureux à leur voyage de noces.


mercredi 16 janvier 2008

Première impression

1- J'avoue ne pas très bien connaître le système politique américain. N'empêche que pour un pays qui prêche la démocratie à tout prix à coups de bombardement et autres dommages collatéraux je trouve hypocrite de ne voir que 2 partis politiques se présenter aux élections. Risible de voir qu'un père et son fils ont tour à tour dirigé les destinées de la supposée puissance mondiale numéro un et que peut-être verront nous un mari et une femme faire la même chose. Encore plus clownesque cette image de démocratie quand une larme versée au bon moment devant les tivi pourraient amener à la présidence cette femme dédaigneuse du cigare de son mari.
2-Les 88 passagers d'un Airbus 319 d'air Canada ont vécu la peur de la vie après apparemment s"être retrouvé dans le sillage d'un avion militaire. Ça me rappelle un voyage de pêche. Partis de Fermont en avion de brousse le pilote nous avaient déposé une 100aine de km plus au nord. Pendant la journée j'entendis un bruit du tonnerre tellement fort durant de très longues secondes que j'ai hésité entre 2 possibilités: la fin du monde ou j'étais en train de virer fou. Ce n'était qu'un f-18. Il est passé en rase motte que j'ai très bien vu la silhouette du pilote. J'avais les tympans qui faisaient mal. En effet il y a une base militaire à Goose Bay quelques 100aines de km plus loin. Alors mon questionnement était: que serait-il arrivé si le f-18 était passé au-dessus de la rivière en même temps que notre petit hydravion se posait? Plus largement je pourrais me demander que s'est-il réellement passé lors d"écrasements de petits ou de gros avions? Est-il possible qu'un seul d'entre-eux ait rencontrer un avion militaire? Pis venez pas me dire que l'organisme chargé de ces enquêtes a des comptes à rendre aux civils!
3- Pauline émet des idées. Comique de voir le monde de la politique s'exciter le poil des jambes pour si peu. Libéraux qui sortent l'épouvantail de la peur, adéquistes qui.... qui quoi au juste? Pis Gilles qui approuve mais en autant que ça '' se fassent en tout respect de la loi. '' Ben oui Gilles. Soit certain que ça va se faire dans le respect de la loi.... On est tellement délinquant ici...

Frédo ( 2 de 2)

J'appelais mon vélo Frédo. À cause de ses origines. Je l'avais habillé de deux sacoches rouges à l'arrière, d'un phare décoratif et d'une sonnette à l'avant. Une sonnette comme celle de mon enfance qui révélait au monde mon existence.
Mon fidèle compagnon n'a jamais montré de signe de défaillance durant notre épopée. Tout au plus a-t-il manqué de souffle et est-il tombé à plat devant l'impuissance des petits villages à garder leurs enfants. Ils se ressemblent tous ces petits villages avec leurs galeries garnies de fleurs d'une beauté embaumatoire. Et moi je leur disais, à ces habitants, que la fatalité n'existait que dans leurs têtes. Que c'était une diversion d'un maître indigne qui nous gouvernait pour satisfaire sa seule appétence. Et ils me croyaient. Et ils entreprenaient la grande corvée pour perpétuer leurs bleds.
Beaucoup de gens ordinaires sur notre route. Comme ces vieilles serveuses aux pieds enflés et au faciès intrigué quand elles me voyaient entrer dans leur restaurant avec Frédo. Les clients, eux, cessaient de parler. Sans doute n'étaient-ils jamais allés bien bien loin avec leurs vies et dans leurs têtes. Moi, j'aimais à penser que ceux qui me saluaient enviaient ma témérité à troubler un certain ordre établi. Surtout quand je nouais une bavette à Frédo.
Le soir venu, nous laissions la voix de la nature nous guider vers un gîte où nous étions rarement déçus. Il y a bien cette fois où une hôtesse nous avait surpris dans le même lit, mais bon, nous ne faisions rien de mal. Les gens qui reçoivent de parfaits étrangers doivent s'attendre à des surprises. N'est-ce pas pour cela qu'ils ouvrent leurs portes? Pour sortir de leur quotidien? Pour vivre des aventures? À la maison? Des aventures au mieux racontées, mais des aventures quand même? Alors moi, je leur disais n'importe quoi et ils me croyaient. Ça leur donnait des frissons à ces gens de rêver.
La chose la plus marquante que nous ayons rencontrée a été une enfant alors que nous roulions sur une route secondaire et que les quelques maisons retirées me donnaient l'impression de n'avoir été construites là que dans le seul but de remplir un espace tellement elles semblaient insignifiantes dans la beauté du paysage. De l'une de ces maisons un appel: '' Tu vas repasser, monsieur?'' C'était une fillette d'à peine 5 ans au regard triste. Mais comment peut-on être triste à 5 ans? Elle se berçait, une vieille femmme à ses côtés. ''Tu vas repasser, monsieur?'' me répéta-t-elle. Alors moi, pour lui faire plaisir, je repassais. Et elle, avant que je ne m'éloigne trop, elle répétait: '' Tu vas repasser, monsieur?'' Et moi, pour lui faire encore plus plaisir je repassais, jusqu'à ce qu'elle reprenne son regard triste et rentre à la maison en entraînant la vieille dame avec elle. Eh bien! cette enfant, elle m'a arraché le coeur. Je suis retourné la voir le lendemain matin, le ventre de Frédo rempli de livres d'images et de patates en chocolat et je lui ai raconté des histoires tirées de la ribouldingue de mon enfance. Eh bien! cette enfant, elle riait quand je suis parti. Même que son rire fréquente souvent mon tiroir à souvenance.
Tourner la manivelle du matin au soir n'était pas sans danger. Nous devions nous méfier constamment de ces uranoscopes en voiture qui envahissaient notre territoire, rétrécissaient notre trajectoire. Contre ceux-là, nous ne cédions pas d'un pouce. Pas un seul. Dussions-nous leur barrer la route, jamais je n'aurais laissé ces mangeurs d'asphalte pénétrer l'espace-temps du cycliste sans m'interposer, car sous leurs apparences paisibles se cache l'intolérance. Et moi, je ne tolère pas l'intolérance.
Après un an de véloroute, un malaise persistant m'obligea à consulter: '' Monsieur Tremblay, j'ai de très mauvaises nouvelles pour vous''. Le verdict m'assomma. Littéralement. Quelques éternités plus tard, je me relevai encore groggy et sortis du bureau. Dehors le premier soleil du printemps réchauffait les petits corps transis d'oiseaux hyperactifs. De leurs jeux s'exhalait une odeur d'humus que je reconnaissais. De mon être émanait une envie irrésistible que je reconnaissais itou: partir. À nouveau. Avec Frédo.
écrit à PC automne 2002
paru dans Brèves #64

mardi 15 janvier 2008

Frédo ( 1 de 2 )

Trente-cinq ans de boîte à lunch à entendre parler de chars et de sports par des bricoleurs de patio. Trente-cinq ans à écouter des syndiqués gras dur et boursicoteurs parler d'argent. Et moi je subissais tout ça. Trente-cinq ans à repousser l'abrutissement de ces lieux en y semant subversivement les graines d'un discours différent de la une du matin. Trente-cinq ans pour aboutir à un beau fonds de pension assurances incluses et m'affranchir. De tout ça. Sans rancune aucune. Juste désabusé.
Les foursome de baby-boomers retraités à 55 ans ne m'intéressaient guère. J'avais besoin de savoir si j'étais encore vivant: j'ai sauté en parachute, escaladé des montagnes, fumé du pot. Plaisirs éphémères de sensations passagères. J'étais vivant mais mort en dedans. Un mort vivant, un karma famélique, une âme vide.
J'entrepris de remeubler mon intérieur: séminaires, prières, calvaire. Rien n'y fit. Je me tournai vers la science: calcium, lithium, capharnaum. La retraite n'était-elle qu'une longue agonie? Hors du travail point de salut? Étais-je condamné à retourner travailler? Plutôt mourir! Et je mourrais. Lentement.
Puis un beau jour, il m'apparut. Derrière la vitrine d'une boutique, il m'interpellait. Une belle gueule avec un tatou, son nom sous le tatou: Bianchi SL Lite. Un bijou bleu céleste fabriqué à la main en Italie. Un trône pour selle, une légèreté au bout de l'index. Un cadre plus que parfait, un prolongement de moi-même. Bien assis sur sa selle magique , casqué avec en prime des lunettes d'aviateur, je découvris la vision kaladéiscopique de l'espace-temps du cycliste. Surprise! Ma vie n'était plus contenue dans la perspective d'un écran. Une révélation! Un réveil spirituel! J'ai tout vendu. Tout abandonné. Je suis parti dans le sens du vent, convaincu d'une mission à accomplir.
Beaucoup de Québec et d'Europe. Un peu d'ailleurs. Les pistes du midi l'hiver. Les rubans du nord l'été. Les bernaches pour sablier. Randonnées du second souffle pour un Don Quichotte quinquagénaire. Découverte du Nouveau Monde pour un Marco Polo de banlieue. Une retraite à pédaler au fil des cycles qui cadencent la terre, l'habillent pour la parer, la célèbrent pour l'immaculer d'un linceul blanchâtre.
Grâce à mon vélotransporteur mes sens se motivèrent par devers ces saisons. Dans un premier temps mon odorat: la terre exhalait un bouquet exquis qui parfumait mes narines au rythme du pédalier. Le roulement des cris des enfants dérapait dans mes oreilles pour confirmer dans leurs beaux jours les mois de Phoebus. L'arrière-saison, elle, dévoilait ses couleurs fugitives avant la froidure où je fonçais, corps penché sur guidon et bouche ouverte, pour attraper les flocons de neige. Vie parallèle où je rajeunissais...
(suite demain)
P-C
Automne 2002

lundi 14 janvier 2008

Monsieur le directeur

J'arrive de m'entraîner: 30 min. d'ellipse, 25 min. de tapis roulant pis +ou- 10 min. de climber. 127 battements cardiaques de moy. par / min. et 54 min. dans la zone cible.
La salle d'entraînement fait partie du centre éducatif. Dans le corridor j'entendis sortir des hauts-parleurs une voix qui semblait être celle d'une secrétaire qui demandait à ce qu'il semblait être 3 étudiants de se présenter au secrétariat.
Dans mon temps quand la secrétaire demandait par intercom à un étudiant de se présenter chez le directeur c'était jamais bon signe. La première fois que ça m'est arrivé je savais pourquoi. C'était en 5 ième année et à la récréation on jouait au ballon pied quand la brute de la classe avait bousculé mon ami du moment. À la surprise générale moi le premier de classe, la grande échalotte à lunettes j'avais foutu une raclée au tourmenteur de la classe. Quoique raclée est un bien grand mot quand il s'agit de 2 flo se bataillant. J'en fus quitte pour plusieurs soirs de retenue et de devoirs supplémentaires mais j'avais gagné l'estime de toute la classe.
Ha quelle jeunesse délinquante j'ai vécu...-))

Nouvelles locales et régionales

Après avoir constaté sur cyberpresse ce matin que les nouvelles de dernière heure les plus lues concernaient Air Canada qui avait laissé en plan 90 passagers à Buenos Aires, qu'une autre se disait ni lesbienne, ni homosexuelle mais qu'elle aimait Louise et enfin l'éclosion de Josh Gorges je me suis dit que ce qui se passait par che-nous méritait mon billet d'aujourd'hui.

Côté régional y a une assemblée d'investiture du parti Québec Solidaire le 4 février prochain à 7-Iles. La co-porte-parole Françoise David sera présente. Je ne savais pas que mme David faisait partie des lectrices de mon blog et qu'elle avait saisi mon message dans un billet précédent où je disais qu'une élection ça se préparait et que la présence des tiers-partis en région se faisait trop rare. Quoi? Vous dites que mon billet n'a eu aucun effet motivant sa visite? Ha bon.... Quand même, si la route est belle et si je n'ai rien à mon agenda je vais peut-être me taper les 60 km pour aller voir de quoi il en retourne. PQ PU CAPAB.

Côté local j'hésite à vous entretenir entre le souper de la mairesse avec la chambre de commerce ou la chicane dans les lettres ouvertes. Bon va pour les lettres ouvertes dans l'hebdomadaire du Nord-Côtier. D'abord y a le gars de l'adq qui écrit presque chaque semaine depuis des mois pour réparer la gaffe de son chef. En effet Mario est venu nous dire ici, sur la côte-nord, que continuer la route 138 au-delà de Natashquan c'était jeté de l'argent par les fenêtres. Come on Mario j'pensais que tu connaissais les régions mieux que ça. Tu pouvais le penser mais pas le dire.
Y a aussi une chicane entre m. B qui a traité m.F de ''raciste et d'anti-indien'' dans une lette ouverte. M.B a reçu une mise en demeure avec le huissier qui l'attendait sur son lieu de travail et a dû présenter ses excuses cette semaine dans le journal. Faut l'faire. Un huissier qui attend sur un lieu de travail pour ce genre d'affaire-là. Y a tu-juste en région que ça se passe de mêgne?

Bon c'est possible que ces nouvelles régionales vous fassent sourire ou rire. Que vous pensiez que j'ai écrit ces nouvelles avec sarcasme ou mépris envers ma communauté. Et bien non! Le coordinateur régional de QS était le bras droit de l'ex-candidat NPD dans le comté pour lequel j'avais passé des prospectus il y a quelques années et je l'avais croisé à quelques reprises. La mairesse j'ai fait une partie de mon secondaire avec elle. Quant à m.B j'ai travaillé au même endroit que lui et ils nous arrivaient d'échanger.

Alors les 90 passagers d'air Canada, celle qui aime Louise et Josh Gorges j'en ai rien à foutre ce matin. Je ne les connais pas. Je préfère mes petites nouvelles locales et les potins que ma femme me ramène du tim.

dimanche 13 janvier 2008

La Nuit Je Mens - Alain Bashung

La vidéo pour mon côté voyeur, les violons pis la voix de Bashung.

BON DIMANCHE

samedi 12 janvier 2008

Les contours de mon nombril

Le billet de la fêlée juste un peu frustrée et les nombreux commentaires sur le sujet m'ont beaucoup aidé à voir clair sur l'importance de ma blogliste et sur le pourquoi de ma présence dans la blogosphère.
Je ne suis pas ici uniquement pour m'exposer. Les échanges sont importants pour moi. Une relation ça s'entretient. À la longue ça devient frustrant de laisser des commentaires ailleurs et de ne jamais avoir de feed back. Je suis ouvert à presque tout. La blogoshère fourmille de blogs sur presque tout. Je réponds généralement à tous ceux qui se donnent la peine de laisser un commentaire alors je m'attends à la même chose. Question de politesse, de respect et d'évoluer dans les échanges. Certains blogistes sont tellement intéressants et uniques dans leur genre que même s'ils ne visitent pas mon site je vais les garder. Mais les autres, les interchangeables qui ne répondent jamais à mes commentaires sur leurs blogs ben désolé....
Et vous? Etes-vous abonné à des blogs dont l'auteur ne répond jamais à vos commentaires? Etes-vous ce blogiste qui ne répond jamais? Oups.... Ne répondez pas -)))

vendredi 11 janvier 2008

Mon truc pour passer la frontière


Une bicyclette volante pour passer la frontière. Fait partie de l'exposition ''accroc du vélo'' au musée populaire de 3-rivières.
Je me rappelle vaguement que cette bicyclette à fait partie d'un film québécois ou d'une émission de tivi dans laquelle jouait Guy L'Écuyer mais je ne suis pas certain de ces détails.
Ya t-il un spécialiste dans la salle?

jeudi 10 janvier 2008

Emerson Lake and Palmer - Lucky Man - 45rpm

Avant l'i-pod j'ai connu ça.
Un peu de respect pour l'ancêtre que je suis -)

Image vs réalité

Ce matin j'avais le goût de potiner. De vous parler de la dernière saison de Chantale Fontaine dans Virginie et vous dire que je m'en foutais parce que j'ai toujours détesté le côté contrôlant de son personnage et que comme comédienne bien euh je la trouvais euh... Plus snobinard j'aurais pu vous parler des fesses de Simone mais de un ce n'est pas l'image que j'avais de cette femme et de deux cette photo d'elle, nue avec ses petites fesses trop rebondies, me fait plus penser à une jeune adolescente et moi vous le saurez je préfère les femmes plus âgées et plus naturelles.

Finalement ce qui m'a fait flipper ce matin c'est cette chronique de Foglia sur cette péruvienne invitée par Yvon Leduc, le gourou de la LNI, à venir passer quelques temps dans notre si beau et si démocratique pays. Apparemment les agents de l' immigration jouent fort les ti-boss des bécosses et on peut dormir en paix il ne passera pas de terroristes et d'étranges indésirables dans notre ''country''.

Pendant qu'on se flatte la bedaine de vivre dans un système qui permet à la majorité de s'offrir ce qu'il y a de mieux dans le monde de la consommation on nous enferme peu à peu dans une prison de verre. Les déplacements vers l'intérieur et l'extérieur du pays deviennent de plus en plus contraignant et moi en tant que cyclotouriste et voyageur qui envisage de sortir autrement du pays que pour les tout-compris et bien ça me fait chier.

mercredi 9 janvier 2008

AHHH la pluie en janvier...

Hummmm..... Perte momentanée de courant électrique. Gros vent et pluie verglaçante. Soirée à la chandelle?

Sinead O' Connor - Fire on Babylon

Clin d'oeil à qui de droit

mardi 8 janvier 2008

Ben oui encore les accomodements

Je sais bien que ça n'apportera rien de nouveau au débat mais ça fait du bien de lire la confirmation de quelques-uns des acteurs de ce que je savais.
Puisé sur le blog de Raymond Viger.


Le traitement journalistique des accommodements raisonnables
Lors du Congrès de la Fédération des journalistes du Québec (FPJQ) de novembre dernier, j’ai assisté à un atelier sur le traitement journalistique des accommodements raisonnables. Sur le pannel, nous retrouvions Mme Carole Beaulieu de L’actualité et M. Vincent Marissal de La Presse. Mme Beaulieu a clairement dénoncé le manque de rigueur journalistique concernant les accommodements raisonnables.
M. Marissal, tant qu’à lui, considère que les médias ont déconné depuis 1 an sur les accommodements raisonnables. Au lieu de traiter l’information que La Presse avait reçu par courriel, s’ils avaient tout simplement pesé sur “delete”, cela aurait réglé le problème.
Lors de cet atelier, il a été dit que l’histoire de la cabane à sucre n’était pas sérieuse, que la directive du service de police de la Ville de Montréal (SPVM) n’était pas vrai, que les journalistes ont pris un Imam comme porte-parole mais qu’il n’était pas représentatif de sa communauté, que des animateurs ont donné la paroles à des gens qui n’étaient pas pertinents, que le sondage n’aurait pas dû être fait auprès d’une population piqué à vif, qu’un sondage on peut lui faire dire ce que l’on veut, que les titres et les chapeaux déformaient les textes…
Tant qu’à Rachid Rafa, président du Carrefour Culturel Sésame de Québec et présent sur ce pannel, il a mentionné que les journalistes ont alimenté le débat inutilement pour créer le dérapage.
En guise de conclusion, la question qui a été lancé: “Est-ce que les journalistes savent comment couvrir ce qui touche à la religion?”
De plus, une rencontre entre Kathya Gagnon de La Presse avec Mme Beaulieu allait dans le sens qu’il y a eu dérapage et que, pour citer Mme Gagnon qui a parti le bal avec son article: “Quand le ciment est pris, qu’est-ce qu’on peut faire?”
Je remercie et félicite encore une fois Mme Carole Beaulieu pour sa prise de position lors de cet atelier et pour sa capacité à mettre de l’ordre dans les réflexions journalistiques.

Les insultes du capitaine

Suite au billet d'hier je ne peux que relever quelques-unes des insultes du capitaine Haddock. Faites vous plaisir et utilisez-les pour les personnes qui vous font suer.
-analphabète diplômé
-anthropopitèque
-apprenti-dictateur
-bougre d'extrait de crétin
-bande d'enragé
-macchabée d'eau de vaisselle
-mérinos mal peigné
-Mussolini de carnaval
-souris neurasthénique
-vieille perruche bavarde
sans oublier le bachi-bouzouk.

lundi 7 janvier 2008

Mille millions de tonnerre de Brest

Comme dirait le capitaine Haddock: mille millions de tonnerre de Brest.
Voyez-vous, le gouvernement fédéral allouera un contrat de 1,500,000,000$ pour l'entretien de ses sous-marin sur 15 ans. Ça fait beaucoup de bidous juste pour de l'entretien de sous-marin qui seront peut-être passés date dans pas long.
Je comprends mieux pourquoi un sous-fifre de Harper nous annonçait avant les fêtes qu'en tant que con-tribuables ne fallaient pas s'attendre à des baisses d'impôt pour les prochaines années.
Qu'attendent le bloc, le npd pis le squelette de pantoufle* pour nous dire ce qu'il ferait de tout cet argent?
Mille millions de tonnerre de Brest comme dirait Archibald Haddock , Mulroney est-il dans le coup?
*fait partie de la liste des insultes du capitaine

Après l'ivresse mentale la gueule de bois mentale

Spleen :

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;
Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;
Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ;
l'Espoir,Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.



CHARLES BAUDELAIRE

samedi 5 janvier 2008

A bicyclette

Pour les nostalgiques de chansonnettes et de bicyclettes bonne fin de semaine.

vendredi 4 janvier 2008

Quand ''le verglas n'est plus qu'un blanc de mémoire''.

Lu sur cyberpresse ce bijou de Michèle Ouimet.

Extrait de carnet de voyage (12)



Mercredi 13 juin 2007

Montréal ( gîte St-André)/Repentigny ( motel Capri)

  • Chaud/ensoleillé
  • vent de face
  • pistes cyclables bien indiquées
  • 34 km

Me suis levé en grand forme ce matin. Loadé d'énergie. Invincible. J'ai aimé le peu que j'ai vu de Montréal. La Ste-Catherine pis autour de la maison du cycliste. Me promets de revenir y passer un mois.

Un mot sur l'hôtesse. Prévenante et discrète. Déjeuner convenu. À table il y a moi, ma femme et un touriste français. Peu bavard et pressé de partir. Je connais. Ça m'arrive. J'sus dans un gîte, j'sus dans ma bulle pis je suis obligé de partager mon déjeuner et tenir conversation avec un étranger dont j'ai rien à foutre. Ben ce matin c'est moi qui fait l'étranger envahissant. Je le sens exaspéré. Je me fais insistant. J'me dis que ça commence bien une journée de faire chier un français.

On quitte l'ïle par Notre-Dame. La coupure est nette. La poussière, les camions, la proximité de l'eau. Ça me fait penser à par chenous. Même dans le tim où on s'est arrêté prendre un café les gens nous dévisagent. Pareil comme par chenous j'vous dis.

Rendu au pont Legardeur je regarde, songeur, Repentigny au loin. Et si l'île c'était pas Montréal mais le reste du Québec? Crisse j'ai juste passé 2 jours à Montréal pis j'pense déjà comme un montréalais!

jeudi 3 janvier 2008

Trucs de cyclotourisme (3)

Côté soins personnels j'ai trouvé chez Canadian Tire du ''savon de camp'' . Savon liquide dans une bouteille plastique et pratique. Un tout-en-un. Utile pour se laver le corps, la tête, le linge. La couleur verte du savon n'est pas attirante mais ça on s'en fout.
Souvent en randonnée de cyclo la bouffe et l'eau qu'on boit peuvent causer des désagréments. Dans les choses à apporter au-cas-où il y a ces petits comprimés d'imodium qui ne prennent pas de place et qui servent à vous savez quoi. Parce que pédaler entre st-glinglin et ste-thérèse avec le retient-bien qui retient-rien c'est chiant pour le fond du cuissard.
Pratique aussi une serviette de piscine qui prend peu de place et sèche rapidement.
Enfin je privilégie les petits formats de pâte à dents et de crème à raser.

mercredi 2 janvier 2008

Propagande, manipulation et information

Soirée cinéma avec La moitié gauche du frigo/ Les voyages de Gulliver/ Le parrain.
pantoufles/robe de chambre/pop corn

Propagande, manipulation et désinformation

Bon la machine de la presse canadienne qui se remet en marche:


Presse Canadienne
Montréal
Les mots «Québec libre» et le sigle FLQ ont été peints en fin de semaine sur un cénotaphe situé dans l'arrondissement Lachine, à Montréal.

Plusieurs des noms des anciens combattants ayant péri en mission sont couverts de la peinture bleue qui a été utilisée par les malfaiteurs.Le geste de vandalisme a outré les membres de la Légion royale canadienne de Lachine, qui préparaient une fête du Nouvel An lorsqu'ils ont aperçu l'état du cénotaphe. Le directeur de la Légion, Gordon Biggs, affirme qu'un tel geste attriste et choque énormément les anciens combattants.Le Service de police de la Ville de Montréal ne rapporte jusqu'ici aucune arrestation à propos de cette profanation.

D'une pierre 2 coups: lier les opposants à la guerre au méchant FLQ. Ça pue le frame-up ou au mieux à des ti-culs à la recherche d'émotions liés à une montée d'hormones. Je le dit et le répète nous serons inondés de propagande pro-guerre en 2008. J'espère qu'il y aura contre-poids. Comme Danny Laferrière se le demandait il y a quelques jours où se cache les intellectuels. Me semble que ça ferait un excellent contre-poids.
-Quoi? Vous dites qu'ils n'osent pas se mouiller? Mais pourquoi donc cher ami?
- Aujourd'hui la société fonctionne à coups de sondage et de commission.
-Ouain pis?
-Ben les intellectuels ils espèrent être nommé à une commission alors vous comprendrez...
-Ha bon! Et moi j'fais quoi ?
-Toi tu farmes ta gueule, tu pédales pis tu continues de toucher ton chèque.

Asimbonanga - Johnny Clegg

En l'honneur de Nelson Mandela alors emprisonné. Le zoulou blanc mériterait une biographie tellement son parcours est à la fois particulier et intéressant.

mardi 1 janvier 2008

MapMedia Corp. 2007 Edition

3 mois qu'elle est scotchée sur le mur entre la bibliothèque et le meuble de l'ordi. 40X27. Plastifiée, lumineuse. 100 fois que je l'examine, la photographie et l'amène dans mon lit. J'invente les jours mais l'itinéraire reste le même. D'abord la 138 vers l'ouest jusqu'au traversier. Larguez les amarres mon vélo est dans la cale.
Qu'importe la mer. Jamais eu peur des vagues. Même pas la fois où, à la sortie du bar à 3 heures du matte, qu'on s'était rendu au quai pis qu'on avait détaché la chaloupe de sauvetage du bateau de pêche du bonhomme Therriault pis qu'on avait été tiré une puff au large. On avait cassé une rame pis on était pu capable de revenir au quai le courant de la rivière était trop fort. Les pêcheurs sortaient faire leur journée pis le bonhomme Therriault criait après nous autres du bout du quai. Pis nous autres on riait comme des malades. On a accosté sur la plage pis on s'est sauvé. Des fois je r'pense aux conneries que j'ai faite quand j'étais jeune pis je me demande comment ça se fait que j'sus encore vivant. Dire qu'aujourd'hui j'porte un casse pour faire du vélo. Ostie qu'la vie m'a rendu moumoune.
Rendu à Matane je pédale sur la 195 sud pis la 132 pour traverser la vallée jusqu'au pont de Matapédia. Coup d'oeil sur les licences des américains qui viennent pêcher le saumon à 400-500$ la journée. Je prends la route des acadiens jusqu'au pont qui mène aux champs de patates de l'IPE. Sors de l'île par le traversier de Woods Island direction les hautes terres de Cap-Breton. Re-traversier de North Sydney/Channel-Port-aux-Basques. Exploration de la côte est des newfies jusqu'à St-Barbe. Rere-traversier jusqu'à Blanc Sablon. Rendu là j'ai 2 possibilités de m'extirper: caboteur ou Cessna. Trip de + ou - 45 jours. J'commence à me chercher une jobine demain pour financer tout ça. J'm'en vas dormir la-dessus.