vendredi 29 février 2008

Me réconcilier

Bon, je l'avoue j'ai essayé, cette semaine, d'être sarcastisque avec le traitement des nouvelles que me présente les médias en général. Je me suis moqué, j'ai ri de ce que MOI je trouvais con dans leur façon de remplir leur rôle qui, je suppose naivement, est de rapporter la nouvelle et non pas nous vendre des biscuits comme l'a fait P.Bruneau ou A. Dubuc qui nous promet d'être soigné avec le sourire dans les cliniques privées ou encore comme Le Soleil qui fait sa ''une'' avec une pétasse de logiciel genre photoshop.
Ce matin j'ai cherché une nouvelle pour me réconcilier, me prouver que les médias c'est pas si pire que ça. Rien de trop sérieux, rapport que je suis grippé et que mon cerveau m'envoie promener dès que je lui demande un effort.
Finalement c'est venu de lui que je ne lis jamais. Au lendemain de la non-échange du CH il avait écrit un article ne comportant qu'un titre : '' Vous êtes pas tannés... '' rien d'autres. Et les courriels se sont mis à pleuvoir. Ce matin il exprime tout ce que sous-tend les opinions exprimées à la suite de son ''Vous êtes pas tannés...'' Intéressant je trouve.

jeudi 28 février 2008

Ma vie ne sera plus jamais la même

Quand je suis sorti ce matin pour différentes commissions j'en ai profité pour acheter le journal. Je pourrais toujours me contenter de cyberpresse ou de ma page d'accueil pour suivre l'actualité mais j'ai gardé des automatismes pré-internet qui consistent à tourner les pages d'un journal en jetant distraitement un oeil à la tv ou en prêtant tout aussi distraitement l'oreille aux propos de ma femme. Je sais je ne devrais pas dire ça. Mais je suis tellement absorbé par les écrits de nos quotidiens et qu'avec l'âge ma faculté de concentration a beaucoup diminué, vous me pardonnerez j'espère mes écarts de conduite très peu élogieux envers mon épouse et le peu de respect face aux émissions de tv qui me sont présentés.
Donc ce matin, Le Devoir n'étant pas encore livré dans mon dépanneur de région favori, je pris l'exemplaire du journal Le Soleil qui s'offrait à moi. La Presse nous respectant tellement qu'elle nous envoie son journal avec une journée de retard ( ben oui c'est comme ça par chez-nous), et ne voulant absolument rien sawaire du JdeQ, je pris Le Soleil qui, parfois, s'intéresse aux régions et nous épargne du répertoire des chiens écrasés sur le territoire de MTL.
Quelle ne fut pas ma stupeur en regardant les différents titres qui habillaient la ''une''. Impossible de manquer ''LA'' nouvelle de la journée. Celle que cyberpresse et LCN négligeait ou pire me cachait.
Elle était , insérée entre la poitrine offerte d'une blondasse et le nom du journal . Pis dire que le printemps est dans 3 semaines !

mercredi 27 février 2008

Pourquoi j'appuie vlb

Coup de pub, crise de vedette ou geste symbolique, je m'en fous. Comme je l'ai écrit ailleurs, vlb à le courage d'exprimer son opinion sur la place publique et susciter un débat sur l'indépendance et la langue au Québec en dehors du cercle des politiciens.
La population en général valorise la fonction de politicien autant que celle du vendeur de chars usagés, alors quand un écrivain a le courage de demander où s'en va mme Marois avec son projet d'indépendance et de langue il me semble que la majorité des gens devrait souhaiter voir apparaître dans le décor d'autres intellectuels ou personnalités publics prendre position dans un sens ou dans l'autre. Malheureusement au Québec il semble bien que les débats se fassent uniquement à ''Il va y avoir du sport'' à télé-Québec ou encore sur quelques blogs dont la majorité des intervenants sont anonymes.
Après avoir traité mme Marois de traîtesse et maintenant de vouloir brûler ses oeuvres tout ce qu'on trouve à faire c'est de ridiculiser le messager ( du moins dans les commentaires sur certains blogs) plutôt que de se questionner sur la véracité du message.
Crisse un pays c'est avec des gestes comme ceux de vlb que ça se fait:EN DEMANDANT DES COMPTES À RENDRE À NOS POLITICIENS PAS EN LES LAISSANT DÉCIDER POUR NOUS AUTRES PIS EN SE RANGEANT DERRIÈRE LEURS DÉCISIONS CALVASE.*
*Chus même pas fâché quand j'dis ça. Juste désabusé.

mardi 26 février 2008

Biscuit santé

Bon, après Alain Dubuc sur cyberpresse qui m'a fait rigoler avec son histoire de sourires dans le secteur privé, v'la ti-pas Pierre Bruneau qui annonce aux nouvelles du midi de Tva la sortie de la nouvelle gamme de biscuits Leclerc qui, dit-il, aurait des propriétés anti-cancérigènes.
Coudon j'fais-tu des comeback de substances moé-là?

lundi 25 février 2008

Hull-Natashquan à vélo (22)


Mardi 26 juin 2007
Matane ( motel Belle Plage)/Ilets Caribou ( camping Domaine Ensoleillé)
  • Traversée Matane/Godbout calme
  • Beaucoup de trafic sur la 138
  • Vent de dos
  • Averse
  • 50 km

En traversant le fleuve j'ai l'impression que le voyage est terminé. Sur le traversier on rencontre quelques connaissances comme à chaque traversée. Si le monde est petit la Côte-Nord l'est encore plus.

Nous quittons Godbout vers 14h et peinons dès la première côte à la sortie du village. Une journée ''sans'' pour affronter les nombreuses montées qui nous attendent. Sans jambes, sans entrain, sans rien. Effectivement nous montons plusieurs côtes à pied. Qu'importe le temps que ça prendra j'insiste auprès de mon épouse de rouler sécuritairement: beaucoup de trafic, peu d'accotement, route sinueuse dans les longues montées comme dans les longues descentes où nous ne pouvons nous permettre d'atteindre de haute vitesse. Avant chaque descente je lui conseille de s'arrêter, d'écouter pour s'assurer qu'aucune van ne viendra la doubler pendant sa descente parce que la draft provoquée pourrait facilement la faire tomber. Tout se passe bien. Pas vécu de situations dangereuses, vues sur la mer et les montagnes qui valent l'effort.

Le ciel menace à la hauteur de Baie-Trinité et nous nous mettons à l'abri avant l'averse. Le terrain de camping est plusieurs km plus loin. Finalement nous arrivons vers 18h30. Le restaurant-dépanneur du camping est très bien ainsi que le terrain. À croire que les mouches noires de Ste-Luce sont débarquées ici, venues rejoindre leurs semblables outre-rive. Qu'importe. Demain nous retrouverons notre petit confort, la routine. Sentiments confus: j'voudrais pas que ça arrête/j'm'ennuie de mon oreiller.

dimanche 24 février 2008

Alain Dubuc, recrue au festival ''juste pour rire''

Non mais franchement quelle blague! Faut vraiment être à court d'argument pour tenter de justifier des changements majeurs dans le système de la santé par le sourire ou non du personnel médical. Faut vraiment prendre les gens pour des cons que d'associer une visite à l'hôpital à une visite chez Tim Horton. C'est ça votre problème M.Dubuc et tous les autres qui souhaités privatiser les soins de la santé: vous rabaissez la santé des gens au même niveau qu'un combo café-sandwich.
Et pendant qu'on débat dans les médias si le citoyen doit défrayer ou non son opération au privé ou public pour des cataractes, ou pire, si le personnel médical doit nous accueiller avec sourire, les primes d'assurance prélevées sur les payes des travailleurs augmentent sournoisement. Bravo pour le divertissement m.Dubuc.

vendredi 22 février 2008

Québec la sale

La lumière jaunit. Le contingent s'interroge, le flot hésite. Devinant le dénouement, une auto accélère, s'y risque. Elle l'a échappée belle. Les cercles rouges s'affichent avec célérité d'abord, avec autorité ensuite. L'interdiction d'avancer conclut une entente avec l'obligation d'arrêter. Des véhicules freinent, frustrés de l'échec de leur mission. Le flux métropolitain est interrompu.
Sourire devant ces prisonniers de la voie urbaine cannibalesque, ces otages des feux désynchronisés. Quelques atrophiés de l'âme achètent la paix sociale aux laveurs de pare-brise à coup d'écu. D'autres, les yeux globuleux, presque sortis de leurs orbites, se défoulent de leur trop vide émotionnel, vocifèrent des insanités, crient de ne pas toucher au symbole de l'accomplissement de leur vie.
À travers un pare-brise, un album de photos. Impression de déjà-vu. Sur la couverture, le carré d'Youville. En arrière-plan la rue d'Auteuil menace de souvenirs douloureux une adolescence baptisée par des queues graissées de marde.
Je crache sur la vitre de l'auto devant moi et ce n'est pas pour la nettoyer. Le type se fâche, s'égosille, s'époumone, hurle sa haine du monde. Peine perdue. Rugissements étouffés because le tintamarre de klaxons. Pas de temps à perdre. La lumière est verte. La calvacade reprend. Les autos s'éloignent mais mon souvenir, lui, s'attarde.

jeudi 21 février 2008

Projets dans la vie

En furetant sur différents blogs je suis tombé sur celui de la marâtre qui s'était inspiré d'un voyou pour faire une liste de choses à réaliser dans la vie. J'avais fait l'exercice il y a presque 10 ans jour pour jour (le 8 mars 1998). Devrais-je y voir un signe?

À cette époque j'accompagnais ma femme pour ses traitements de chimio aux 15 jours. Traitements qui rendaient ma femme malade pour les 2-3 jours suivants. Je lui tenais la main pendant que l'infirmière, masquée et gantée, lui injectait du poison ou de vaillants petits soldats c'est selon. Pour nous, c'était de vaillants petits soldats. Il ne faisait aucun doute dans notre esprit à tout les deux qu'il ne s'agissait qu'un mauvais moment à passer et qu'elle aurait son sursis de 5 ans après les traitements.

Ça m'a fait réalisé qu'à 42 ans j'en avais probablement plus de vécu qu'il m'en restait à vivre. Alors je me suis acheté un cahier à spirales et j'ai noté, sans ordre de préférence ou de priorité, les choses que j'aimerais faire avant de partir. Certaines vous paraîtront futiles, d'autres redondantes ou encore matérialistes mais je les assume. Toutes. Certaines ont été réalisées, d'autres abandonnées en cours de route par désintéressement ou autrement.

1-Ne plus avoir de dettes
2-Sauter en parachute
3-Cultiver des épices
4-Posséder un bonzai miniature
5-Assiter à un congrès international AA
6-Participer à un marathon (genre tour de l'île)
7-Visiter l'Égypte (le Nil, Le Caire, pyramides)
8-Visiter le Maroc (tour de chameau, Casablanca)
9-Visiter le Tibet (Katmandou)
10-Manger extraordinaire (grillon, requin etc)
11-Apprendre l'espagnol
12-Faire Port-Cartier/Sept-Iles en vélo
13-Faire un tour en mongolfière
14-Passer fin de semaine de Pâques à New-York
15-Visiter Natashquan
16-+ d'activités culturelles
17-Me faire opérer pour les yeux pour plus porter de lunettes
18-Avoir un tatoo
19-Visiter carnaval de Rio
20-Passer un mois en Europe
21-faire du bénévolat
22-Écrire un livre
23-Prendre contact avec le monde de l'écriture et des communications
24-Pélerinage de Compostelle
25-Obtenir un diplôme d'études collégiales
26-Lire la bible au complet
27-Prendre les dispositions pour prendre ma retraite à 50 ans de la cie ou je travaille et travailler dans un domaine valorisant et intéressant pour moi.
28-Participer au camp littéraire (août-sept) de Ste-Luce-sur-Mer
29-Faire un pélerinage de moins d'envergure que celui de Compostelle
30-Participer à un grand tour cycliste
31-Faire un journal communautaire.

Voilà, c'était mes projets tels qu'écrits dans ce cahier que j'ai retrouvé au fond d'un tiroir de ma commode. J'ai fait un ''suivi'' pendant quelques années puis j'ai cessé. Je pense prendre quelques jours ou quelques semaines pour en faire un bilan définitif. Ensuite faudrait bien que je retrouve un certain état d'esprit qui me permettrait de faire une nouvelle liste de choses que j'aimerais réaliser au cours des 10 prochaines années. Par défi, pour satisfaction personnelle, pour laisser un souvenir, pour me sentir vivant....

Vous, avez-vous des rêves ? Prenez-vous les dispositions pour les réaliser ou vous n'avez pas le temps ? Vous êtes-vous déjà mis en mode pause et fais un bilan de votre vie ?


mercredi 20 février 2008

Steve Howe - Clap

Joyeux intermède

APPEL À TOUS

Vous connaissez l'émission ''Tous pour un'' ? Lorsque le participant de l'émission ne trouve pas la réponse à une question donnée, il a droit à un appel à tous pour trouver la (mau) dite réponse.
Alors voilà. Hier je discutais sur le site d' anti-pollution sur ce sujet et j'avais cité un extrait de poème de Sylvain Rivière tiré de son livre '' Iles de la Madeleine'':
Une langue vivante/Vigoureuse et cobie.
Quelqu'un connait-il la définition du mot "cobie'' ? Non il n'y a rien à gagner sinon mon estime pour avoir éclairé ma lanterne.

Hull-Natashquan à vélo (21)



Lundi 25 juin 2007

Ste-Luce (camping La Luciole)/Matane (hôtel Belle Plage)

  • Nuit froide
  • Vent de dos
  • Ensoleillé, frais, passages nuageux
  • 79 km

Heureusement que les combines faisaient partie du bagage. Avec le temps on prend de l'expérience en cyclotourisme. Je déteste plus le froid que la pluie dans ce genre de voyage.

Quelques plaisirs pour l'oeil: d'abord les sculptures de bois de mer à Ste-Flavie. Genres de vigies placées sur la grève. Aussi le village des Boules avec ses domaines appartenant ou ayant appartenu à de riches familles anglophones. Arrrêt au petit bar laitier de l'endroit.

Journée sans histoire. En arrivant à Matane nous passons devant le quai et à la blague je demande à mon femme si, demain matin, nous prenons le traversier ou continuons pour le tour de la Gaspésie. Elle hésite. Je la rassure en lui disant que c'est une blague. Ma femme a beau être la meilleure partenaire que je puisse trouver, le cyclotourisme c'est d'abord mon trip à moi. Il était entendu que nous faisions Hull/Natashquan ce sera Hull-Natashquan. Ëtre seul, j'aurais sérieusement envisagé de continuer. Des fois ma propension à l'errance me fait peur.

lundi 18 février 2008

C.A du lundi matin

À l'ordre du jour
  1. J'attendais le passage de mme Marois à tlmep en espérant qu'elle change d'idée concernant ses propos sur l'enseignement de l'anglais à l'école. Même discours de bas étage pour aller se chercher des votes en vantant les mérites d'un mmeilleur apprentissage de l'anglais. S'auto-assimiler avant d'être indépendant ? Ben fuck votre vision de l'indépendance !
  2. Terminé de lire le livre d'Éric Mc Comber ''Sans connaissance''. Je ne sais pas s'il existe une littérature de gars mais en tout cas j'ai beaucoup aimé. Me suis reconnu dans une partie de la vie d'Émile Duncan : suffit de remplacer les '' huit heures'' de son chez-lui par des chambreurs et des pensionnaires de mon chez-moi ce qui m'incitaient, comme lui, à préférer la rue à la maison. Les gangs de ma jeunesse à Shelter Bay étaient moins violentes que celles de Montréal-Nord quoiqu'à 12-13 ans je me rappelle très bien avoir enfoncé et maintenu de longues secondes la tête d'un ennemi dans la neige dans un 2 contre 2 et que mon partner et celui du gars que j'étouffais ont dû intervenir pour me faire lâcher prise. De grand tarla souffre-douleur j'étais passé à celui qui prenait plaisir à affronter les plus vieux. J'ai connu les arnaques autour des tables de pool à la taverne Lafontaine, les danseuses des bars de 7-Iles, mangé une bonne volée. Alcool, dope, narc,balloune. Trop rough, trop de crossage autour de moi. Me suis calmé. Changé de milieu. Un peu comme Émile Duncan. C'était quand même le bon temps. Regrette rien. Fait amende honorable et réparé mes torts là où c'était possible.
  3. 2ième fin de semaine de formation de suite. Cette fois c'est ''secourisme et RCR'' de la Croix-Rouge. Sens le besoin d'aider mon prochain. Je vieillis. Ma vision du monde change. Mes priorités aussi.

vendredi 15 février 2008

Esclave du temps

C'est la lecture '' Éloge de la lenteur'' qui m'a fait prendre conscience de ma dépendance au temps.
J'ai fait un test tout simple que j'ai lamentablement échoué. Me priver de la vue de l'affichage de l'heure sur mon radio à mon réveil. Pas fait plus de 3 jours. Avant de poser le pied au sol j'ai besoin de savoir l 'heure qu'il est. À quoi me sert l'heure si je me réveille et si j'ai envie de me rendormir ? De me lever parce que j'ai plus envie de café que de dormir? Je ne travaille pas. Que je me lève à 04h00 ou à 10h00 ne changera rien de ma journée. J'ai réussi à me débarrasser de ma montre mais pour le réveille-matin nada. Demain c'est samedi. Si ça vous tente d'essayer....

jeudi 14 février 2008

Boule Noire - Aimer d'amour (Le Clip)

Ozzy c'était les premières brosses les premiers joints/ Georges Thurston c'était la cruise, les premières baises avec de vraies femmes.

mercredi 13 février 2008

L'idiot du village

Tout ça a commencé hier matin. Je m'entraînais au bench-press quand Claude est entré dans la salle. S'est dirigé vers moi. Lui ai souris. Claude ça fait longtemps que je le connais. Depuis l'adolescence. Y avait sa gang, moi je trafiquais avec une autre gang. Jamais adonné qu'on s'affronte ou qu'on fasse affaire ensemble. Avec le temps j'ai lâché le milieu, me suis casé. Jamais renié mes origines ni mes anciens chums par exemple. Claude a toujours fait partie de ceux que j'aime croiser au centre d'achat ou ailleurs dans le village. Tiens, avoir été homo Claude aurait été mon type. Comme s'il y avait toujours eu une complicité entre nous deux.
M'a parlé de son cousin qui travaillait au gouvernement. D'un paquet à transporter. J'ai pas poser de questions. J'avais rien d'intéressant à faire ça fait que je suis parti pour Québec. M'a donné l'adresse d'un bureau de ministre. M'a garanti que le ministre me recevrait en personne. D'être là pour 15 heures. Que je verrais et le ministre et le feu d'artifice. Quand même con de faire un feu d'artifice en plein après-midi. Trouvez pas ?
Pondu à P-C en p.m
en écoutant le dernier radiohead
S'agit d'une fiction
inutile de prévenir les autorités

mardi 12 février 2008

Hull-Natashquan à vélo (20)



Dimanche 24 juin 2007

Trois-Pistoles (Hôtel Trois-Pistoles)/Ste-Luce (camping Luciole)

  • Pluie/froid en a.m
  • Soleil/passages nuageux en p.m
  • 1001iéme km aujourd'hui depuis notre départ de Hull
  • 86 km

Content de partir malgré la fine pluie froide. J'adore Trois-Pistoles mais je déteste faire du surplace. Suivons la 132 et premier arrêt à St-Simon et que défile les saints. Prenons quelques cafés sous une grande tente juxtaposant une cabane à patates frites. C'est ici que se rassemblera le village un peu plus tard pour continuer la fête de la St-Jean. J'aime la gentillesse et la simplicité de la dame qui tient le casse-croute. N'étant pas ouvert officiellement elle a bien voulu nous faire une carafe de liquide chaud. Ça réchauffe et le corps et le coeur.

Nouvel arrêt au kiosque touristique de St-Fabien où je monopolise la salle de bain. Séance de séchage de linge sous le séchoir avant de s'en aller. Répétez 3 X. -)

Restons sur la 132 plutôt que de suivre la route verte qui traverse le parc du Bic. Dîner chez St-Pierre près de l'église du village du Bic. Nous avons découvert cet endroit pour la première fois en 2003. Depuis c'est un arrêt obligatoire. Plaisir gastronomique, orgasme culinaire, expérience salivaire qui repousse le départ. Même le soleil se fraie un chemin au travers les nuages et des fenêtres de la vieille maison qui sert de restaurant pour aboutir dans mon assiette et participer au miracle gastatif. Et c'est même pas madame St-Pierre qui est devant les fourneaux. Vous dire la qualité du restaurant! Entre les services, je sors à l'extérieur étendre nos vêtements sur les vélos devant le regard amusé des clients qui affluent et qui préfèrent la terrasse.

Le départ se fait péniblement jusqu'à Rimouski où nous prenons le temps de discuter sur la promenade avec un couple un plus âgé qui s'initie au cyclotourisme. J'arrête aussi saluer une vieille tante à mon père et terminus au camping de la Luciole où la madame du camping est aussi désagréable que le nuage de mouches noires qui nous reçoivent.

Souper, marche sur la plage, visite du village, dodo de bonne heure.

vendredi 8 février 2008

BLACK SABBATH NIB 1970

En réponse à Da Bitch et ses Misfits.
Moins ''loud'' mais même thème.
Mon premier album, ma première brosse. J'avais 13 ans pis les cheveux longs. J'aimais Black Sabbath pis Alice Cooper.
Bon week-end tout le monde ;-)

Hull-Natashquan en vélo (19)



Samedi 23 juin 2007

Trois-Pistoles ( hôtel Trois-Pistoles)

  • Congé
  • Pluie intermittente
  • Dieu/histoire/roteux
  • 14 km

En a.m nous allons visiter l'église Notre-Dame-des-Neiges. Le temple aux dimensions colossales est la 5ième église construite dans l'histoire des pistolets. Apparemment pour faire taire la bisbille des ceusses qui la voulaient près du rivage et des ceusses qui la souhaitaient sur la côte le compromis fut trouvé: une imposante construction aux styles différents. Je ne me lasse pas d'admirer le travail gigantesque de mes ancêtres avec le peu de moyen de l'époque. J'en profite pour faire brûler un lampion pour ma tante Lise morte du cancer à 61 ans et me rappeler sa douceur et ses macarons qu'elle me faisait quand j'étais enfant. Marjo, ma femme, en fait brûler un pour son frère René mort du cancer à 46 ans. 46 ans crisse! René j'ai travaillé avec, j'ai brossé avec. Salut René!

En p.m nous sortons les vélos pour parcourir une partie de la piste des basques. Nous descendons jusqu'au quai délabré. Le traversier git, sur la berge, la carcasse défraîchie en attendant de reprendre du service. Nous nous dirigeons vers la grève où aura lieu le feu de la St-Jean en soirée. En chemin nous décidons de fêter notre propre St-Jean et, dans l'allégresse de la célébration, ma femme se permet de danser sur une table pendant que je fais l'homme-orchestre. Il suffit de si peu parfois pour être heureux. Pis fuck si des gens nous voient.

En soirée, souper à la cantine D'Amours où nous dégustons les meilleurs hot-dog que j'ai jamais mangé.

jeudi 7 février 2008

Hull-Natashquan en vélo (18)

Vendredi 22 juin 2007
Rivière-du-Loup (motel St-Patrice)/Trois-Pistoles (motel Trois-Pistoles)
  • Pluie/frais
  • Beaucoup de traffic
  • Quelques côtes
  • 50 km

Petit désagrément ce matin un flat. À l'arrière. J'ai beau prendre toutes les précautions voulues je finis toujours par me salir.

Une légère bruine nous accompagne. C'est vrendredi et comme à tous les vendredis sur les routes il y a plus d'automobilistes que d'habitude. Et défile Cacouna et son port désert qu'on aperçoit de la route 132. Et défile L'Isle-Verte où nous nous arrêtons quelques instants à une halte touristique le temps de : manger quelques fruits à une table à pique-nique, regarder des bénévoles travailler sur le toit du prebytère et s'invectiver parce que la pluie approche et que l'ouvrage n'est pas terminé, regarder une famille abandonner leur pique-nique et courir à leur voiture parce que la pluie est commencée et nous, une barre nutritive d'une main, le vélo de l'autre on se dirige lentement, en regardant et en écoutant les bénévoles s'engueuler davantage, on se dirige donc vers le premier abri disponible en riant.

J'ai moins ri par la suite quand j'ai dû souffler 3 fois le pneu arrière. Je me suis finalement résigné à entreprendre un autre combat perdu d'avance avec la graisse et changer la tripe traîtresse.

En arrivant à Trois-Pistoles nous arrêtons d'abord à la fromagerie pour s'acheter du fromage qui fait quik-quik. Parle, parle, jase, jase on apprend que la caissière à habiter pas loin de chez-nous pendant 20 ans, que la météo sera mauvaise demain et qu'il y a un bon motel pas très loin.

Après discussion avec le sympathique propriétaire de l'hôtel qui consent à nous faire un prix nous déballons nos bagages pour 2 nuits et prenons possession du village de VLB. En conquérant courageux c'est sous une pluie fine que nous arpentons notre royaume à la recherche des trésors laissés par Jean Riou et Catherine Leblond les premiers habitants de ce village.

mercredi 6 février 2008

Orgasme sur selle de vélo

Bon. J'avoue avoir un peu joué sur les mots pour attirer votre attention. Un peu comme pour '' La vraie histoire des Lavigueur''. C'est courant aujourd'hui de jouer sur les mots. On les prends, on les déshabille puis on les revêt tantôt d'une robe de mariée, tantôt d'un habit de clown. On peut leur faire dire n'importe quoi aux mots. Tiens bientôt on ira peut-être voter pour ça mais en réalité le moment venu, on nous fera croire que l'on va voter pour élire un gouvernement. Alors les mots après les avoir revêtu d'un habit kaki, on les efface et on leur met la robe de soirée de la démocratie.
Bon, j'arrive de la salle d'entrainement. Sur la montre que les enfants m'ont offert il y a d'inscrit: 1h19 min. d'activité/59 min. dans la zone cible/fcm de 138. Le tout réparti sur 30 min. d'ellipse, de 25 min. de spinning, un peu d'escalade pis 6-7 exercices musculaires.
2ième séance de spinning où je me suis permis de pédaler un gros 2 min. en danseuse les écouteurs enfoncés dans les oreilles. J'ai laissé monter mon rythme cardiaque à 96% de sa fréquence supposément maximum. Pendant que je m'essouflais, une partie de mon cerveau sécrétait dopamine, lulibérine et autres endorphines. Le cocktail magique me faisait planer. Je souriais béatement. Comme Virenque-le-dopé gravissant l'Alpe-d'Huez. Comme mes premières ivresses de jeunesse. Des ivresses de plaisir. Ensuite ces ivresses sont devenus comme celles de l'ivrogne. Des ivresses de cauchemar. On fait dire n'importe quoi aux mots.....

mardi 5 février 2008

Christian Mistral à cabine C/ ma plogue du mois

Non je ne suis payé pour ça. Pas même un intime, ni un proche. Tout au plus un espèce de groupi pour ce que j'aurai peut-être aimé être : un écrivain. Pis parce que je trouve que les écrivains québécois n'ont pas tous l'attention qu'ils méritent. Alors je fais ma part. Pas grosse ma part mais sincère et selon mes moyens.
Christian Mistral est disponible et en plus j'ai aimé son Vautour et Vacuum. Y a un peu de moi dans ses personnages. Alors pourquoi je me gênerais de le ploguer ici. Son Léon, Coco et Mulligan je le lirais plus tard.
Alors ce soir à 20h00 à Cabine C sur ARTV en reprise dimanche midi et lundi 10h00.
Bon, j'espère que j'ai faite une bonne job. Sinon M. Mistral va encore penser que je sabote sa promotion ;-)

lundi 4 février 2008

Bilan de mon festival du film de 7-Iles

Hier après d'âpres discussion et de compromis ;-) avec mon épouse nous sommes allés voir '' Continental, un film sans fusil '' et '' Roman de gare ''.
Dans la filée, avant de s'engouffrer dans la salle obscure, une femme nous avait préparé psychologiquement à affronter un film au rythme lent, très très lent. Nous n'étions pas pressé ça faque la comédie dramatique d'après le scénario de Stéphane Lafleur ne nous a pas paru trop longue malgré ses 103 minutes. En regardant jouer Gilbert Sicotte, Fanny Mallette et Réal Bossé entres autres je n'ai pu m'empêcher de penser au livre de Marcel Proust '' À la recherche du temps perdu ''. C'est beaucoup l'histoire de la solitude ( une réceptionniste qui laisse des appels sur son répondeur pour les écouter quand elle revient à la maison ), de sentiment d'abandon ( le mari d'une quinquagénaire disparait mystérieusement ) de rupture ( un brocanteur gambler séparé de sa femme) et d'un vendeur d'assurances en tournée qui trouve palpitant le monde des assurances. Personnellement je pense qu'il faut avoir l'esprit ouvert à tous les genres de film dans les festivals. Je ne regrette donc pas d'avoir vu ce film contrairement à la dame rencontrée avant la séance.
'' Roman de gare '' est d'un tout autre registre. Quel plaisir de revoir Fanny Ardant, fantasme de mon adolescence. Aussi dans l'un des rôles principaux Audrey Dana qui embellissait à mesure que le film progressait. Comédie dramatique de Claude Lelouch aux multiples rebondissements où Dominique Pinon excelle dans les rôles que l'on lui suppose. Je ne peux en dire plus.
Pour avoir jasé avec Daniel Potvin, coordinateur et responsable de la programmation, le festival a attiré + de 500 personnes que l'année dernière malgré la tempête de samedi, du tournoi de hockey Ferro et que les assistances scolaires n'étaient pas encore comptabilisées. Donc un succès pour ce 18ième festival aux nombreux documentaires et films québécois.
Les films que j'ai vu en ordre de préférence:
Le dernier continent
Roman de gare ( ben oui à 50 ans je fantasme encore sur Fanny Ardant -)) )
L'âge des ténèbres
Junior
Continental, un film sans fusil.
Faudrait que je songe sérieusement à donner mon nom pour être membre du jury l'an prochain. Ça ferait pleins de films gratis à vouère ;-)

dimanche 3 février 2008

samian

Festival du film prise 2 et dernière chance.
Découverte faite y a quelques minutes: chanson d'amour rappée ensuite la paix des braves avec loco locass. Impossible de ne pas taper du pied....

samedi 2 février 2008

Le top de la compil de chute

C'pus drôle les chutes de neige. J'avais envie de rire avant d'aller souffler mon entrée de char. Les chutes des autres c'est toujours drôle -)

vendredi 1 février 2008

Le film Junior

Je suis allé hier en p.m voir le film Junior. Nous étions une 15aines de spectateurs dans la petite salle du café-théâtre du Graffiti. Majorité d'hommes. Rien de surprenant.
Oreilles sensibles s'abstenir car le vocabulaire n'est pas celui que l'on retrouve autour des flûtes de champagne et des petits canapés. Le hockey junior c'est un monde d'hommes, un monde du crois ou meurs. Si l'entraineur à droit de vie ou de mort sur ses joueurs, lui aussi à des comptes à rendre et la pression oblige joueurs, entraineurs, directeur-gérant, actionnaires et partisans à jouer leurs rôles pour que la machine roule. Le Drakkar c'est la récompense de fin de semaine du travailleur de Cargill, d'Alcoa.
Mes moments forts sont la crise de l'entraineur dans la chambre des joueurs, le renvoi d'un joueur avant la photo d'équipe, le joueur échangé qui a 5 minutes pour se décider s'il accepte l'échange ou se retire, l'autre joueur qui pleure dans le bureau du coach parce qu'il veut abandonner et le repêchage à la fin.
J'ai peu appris sur le hockey junior dans ce documentaire parce que j'ai joué dans des ligues de garage jusqu'à 35 ans (jusqu'à ce que je me casse la clavicule dans un tournoi où j'avais brossé la veille) et qu'en tant qu'ex-amateur je m'informais beaucoup sur le hockey.
Reste que je lève mon chapeau à Isabelle Lavigne et Stéphane Thibault qui ont suivi le Drakkar de Baie-Comeau pendant un an pour réaliser ce documentaire. Ils réussissent à rendre ce documentaire intéressant sans même nous montrer un seul extrait de partie de hockey. Tout au plus voyons nous une période de réchauffement et les joueurs saluant leurs partisans après leur élimination en série. Pas pour tout les publics donc. J'ai aimé.
Pars dans quelques heures pour aller voir ''Continental, un film sans fusil'' à 7-Iles.
À +
AJOUT: Dû à un contretemps pas pu aller voir Continental %*!!C$#!