mercredi 28 septembre 2011

Chiens, cochons pis moutons

Parait qu'y flotte un gros cochon au-dessus de Londres. Marketing, marketing. Z'auraient pu attendre le printemps prochain pour remixer leurs oeuvres. Ça m'aurait donné une belle photo, avec mon vélo de cyclotourisme en avant-plan. M'enfin!
Parce que ça ressemble à ça pour ma prochaine virée à vélo : Paris, Londres et Compostelle. Et Marjo y sera.
Si Nirvana a marqué une génération y a 20 ans moi j'ai la nostalgie de mon adolescence passée au son de Pink Floyd: Echoes, Dark side of de lune, Animals, Wish you were here....
Des poètes ces Floyd roses, des prophètes aussi de par-devers leur vision de la société d'aujourd'hui (à moins que rien n'ai changé depuis les années 70).

Attention âmes sensibles. Certaines scènes pourraient vous causer un malaise.

mardi 27 septembre 2011

Charest pire que Duplessis selon Armand Vaillancourt

Sacré bonhomme... 80 quelques d'âge et il a encore la capacité de s'indigner.

Me demande, mais pas tant que ça, ce qui "sortira" de la valse des hypocrites oups pardon de la comparution de Jacques Duchesneau en commission parlementaire cet après-midi....

dimanche 25 septembre 2011

De Miron à Langevin à Julien

À travailler 12 heures par jour j'ai peu de temps à consacrer à la lecture de la biographie de Gaston Miron et à bloguer mais en ce jour de congé je me suis permis de déborder des écrits de Pierre Nepveu sur la vie du poète québécois et d'offrir aux intéressés ces artéfacts empruntés au Tube :


"...Les camarades de Liberté et de l'Hexagone se pressent au lancement, et avec eux, un jeune couple rayonnant: la chanteuse Pauline Julien, dont Miron a vu le spectacle à la Maison des étudiants canadiens à Paris et son compagnon Gérald Godin....."
Extrait du livre Gaston Miron-La vie d'un homme de Pierre Nepveu p.377

LE TEMPS DES VIVANTS
que finisse le temps des victimes
passe passe le temps des abîmes
il faut surtout pour faire un mort
du sang des nerfs et quelques os

que finisse le temps des taudis
passe passe le temps des maudits
il faut du temps pour faire l'amour
et de l'argent pour les amants

vienne vienne le temps des vivants
le vrai visage de notre histoire
vienne vienne le temps des victoires
et du soleil dans les mémoires

ce vent qui passe dans nos espaces
c'est le grand vent d'un long désir
qui ne veut vraiment pas mourir
avant d'avoir vu l'avenir

que finisse le temps des perdants
passe passe le temps inquiétant
un feu de vie chante en nos coeurs
qui brûlera tous nos malheurs

que finisse le temps des mystères
passe passe le temps des misères
les éclairs blancs de nos amours
éclateront au flanc du jour

vienne vienne le temps des passions
la liberté qu'on imagine
vienne vienne le temps du délire
et des artères qui chavirent

un sang nouveau se lève en nous
qui réunit les vieux murmures
il faut pour faire un rêve aussi
un coeur un corps et un pays

que finisse le temps des prisons
passe passe le temps des barreaux
que finisse le temps des esclaves
passe passe le temps des bourreaux

je préfère l'indépendance
à la prudence de leur troupeau
c'est fini le temps des malchances
NOTRE ESPOIR EST UN OISEAU.

Paroles de Gilbert Langevin.
Musique de François Cousineau.
Tous droits réservés.



"....Il n'a pas dû en résulter une grande animosité puisque Langevin a parlé avec chaleur de Miron à son jeune auteur avant de lui faire faux bond..."
Extrait de Gaston Miron-La vie d'un homme de Pierre Nepveu p.375

dimanche 18 septembre 2011

Lettre de Victor-Lévy Beaulieu aux apôtres

-Parce que ça fait plusieurs fois que VLB monte au front
-Parce qu'il sera absent lors de la remise d'un prix Gémeaux qui l'honore
-Parce que j'ai lu plusieurs de ses livres et que je m'attaquerai à la lecture de son dernier titre Antiterre sitôt j'aurai terminé celle sur la biographie de Gaston Miron
-Parce qu'il explique dans une lettre précédemment écrite, envoyée et reçue les raisons de son absence aux prix Gémeaux autrement mieux que ce que les médias rapportaient hier et aujourd'hui faisant fi de sa générosité à l'égard de tous les artisans qui ont joué ses écrits à la télé et le faisant presque passer pour un "pas fin" parce qu'il refuse de jouer leur jeu
-Parce qu'il demande de publier, je publie. Trop heureux de faire partie de sa liste de distribution....
-BON DIMANCHE


OPINION

J’AIME MOINS LA TÉLÉVISION QU’AVANT

J’aime moins la télévision qu’avant. Je trouve qu’elle ressemble à ce qui est survenu à la Ligue nationale de hockey quand celle-ci s’est lancé dans une expansion déraisonnée, avec le résultat qu’on connaît : un sport qui n’en est plus un parce qu’animé par un trop grand nombre de joueurs sans véritable talent qui se servent de leur bâton de hockey comme d’une arme et de leurs corps comme d’un char d’assaut. Une violence toute américaine dont l’accomplissement parfait est celui de tous ces sports dits extrêmes où l’on voit des hommes et des femmes encagés, se frappant de coups de poing et de coups de pied, au grand plaisir d’une foule devenant hystérique quand le sang jaillit.
J’aime moins la télévision qu’avant. Depuis la multiplication des chaînes et sa concentration entre les mains de quelques propriétaires, on ne peut plus parler vraiment de qualité : le petit écran est devenu un gigantesque fourre-tout dont la médiocrité saute aux yeux dès qu’on a le courage de passer une journée devant son téléviseur. C’est que la télévision ne pense plus guère, elle se contente de plus en plus de réfléchir comme un miroir ce qu’elle croit que la société est devenue : un ramassis de faits divers que rien ne relie entre eux, sinon la bonne conscience de ses animateurs qui croient qu’en agissant ainsi, ils vous apportent la démocratisation de la télévision. Tout le monde y a désormais droit de parole, et davantage ceux qui sont tordus que les gens de santé, davantage ceux qui sont malades, paumés, imbéciles, détraqués ou devenus légumes que les citoyennes et les citoyens débordant d’un trop-plein de vie.
J’aime moins la télévision qu’avant. Je trouve qu’elle est devenue bien tonitruante : même ceux qui animent les bulletins de nouvelles ne cessent pas de me crier par la tête. Et que dire de tous ces animateurs de foules qui croient qu’un quizz et qu’un show dit de variétés ne peuvent pas exister sans qu’on ait toujours les baguettes en l’air et la voix à l’avenant!
J’aime moins la télévision qu’avant. Et moins aussi les chroniqueurs qui ont pour métier de me parler d’elle. Ils n’en ont plus que pour le vedettariat : un pet d’André Angelil, la désintoxication d’Éric Lapointe, le divorce des uns et le rabibochage des autres, Danny Turcotte qui joue le fif auprès d’André Boisclair et Guy A. Lepage qui fait une montée de lait, c’est maintenant ce qu’on appelle de la nouvelle et le bon peuple doit en savoir le long et le large. C’est que le monde des vedettes et celui des chroniqueurs forment une société fermée, qui ne s’adresse plus vraiment au monde, mais à elle seule.
J’aime moins la télévision qu’avant. Parce que les émissions dites sérieuses sont devenues les laissés-pour-compte du petit écran. On n’en parle pour ainsi dire jamais. Par exemple, La semaine verte célèbre cette année la quarantième année de son existence et ses concepteurs ont produit quatre merveilleuses émissions qui nous montrent, non seulement son évolution, mais celui de toute la société québécoise. Aucun de nos chroniqueurs n’en a dit un mot. Il en va de même pour Découverte, Planète science, Super science et la plupart des grands reportages que diffuse la chaîne RDI. Qui sait ce que sont Les agents du changement, une formidable série sur l’écologie, le développement durable et cette transvaluation de toutes les valeurs qui fut si chère à Friedrich Nietzsche?
J’aime moins la télévision qu’avant. Ses archives sont pleines de trésors, qu’on aurait grand intérêt et grand plaisir à revoir. Mais ça demanderait du travail, donc de l’argent à investir, et nos grands diffuseurs ne veulent ni de l’un ni de l’autre. Pour la centième fois, on a droit à Scoubidou, à Ma sorcière bien-aimée, à C.S.I. Miami, à La petite maison dans la prairie, à Beverly Hills ou à FBI, flic ou escroc. On peut désormais passer toute sa journée devant son téléviseur à ne voir que ce qu’il y a eu de moins bon à la télévision américaine des années 1960 à 1980.
J’aime moins la télévision qu’avant. On y parle de moins en moins bien notre langue, on l’écrit comme si elle ne nous appartenait déjà plus. Sur ces fils de presse qui défilent au bas de nos petits écrans durant les bulletins de nouvelles, on y fait une faute à tous les cinq mots et personne ne semble s’en préoccuper étant donné que ça ne cesse pas de passer et de repasser inlassablement.
J’aime moins la télévision qu’avant. Depuis qu’elle n’est plus nationaliste, mon être identitaire s’y perd. Dans certains bulletins de nouvelles de la télévision de Radio-Canada, pas moins du tiers qui s’y dit l’est souvent en anglais, puisqu’on n’y traduit plus rien. On peut bien élire dans le comté francophone de Berthier-Maskinongé une unilingue anglophone et l’y accueillir à bras ouverts : n’est-elle pas le nouveau rêve qui nous habite depuis que nous ne sommes plus nationalistes parce que nous avons mis au vestiaire notre être identitaire?
J’aime moins la télévision qu’avant. Tandis que le rêve américain s’effondre, nous importons des États-Unis de plus en plus d’émissions et de films dont on ne prend même plus la peine de traduire les génériques ni les titres (par exemple, The Price is Right). Avez-vous regardé une seule fois Qui perd gagne, cette émission sur des obèses étatsuniens qui sont récompensées quand ils maigrissent et punis quand ils ne maigrissent pas? Au-delà de toute indignité c’est!
J’aime moins la télévision qu’avant. Les publicités, notamment sur la bière, me rendent honteux. Non seulement on y représente toujours la femme comme un objet à consommer au même titre que le houblon, mais la firme Sleeman, sous le prétexte de nous raconter les commencements de la brasserie, nous amène dans le Chicago d’Al Capone, mitraillettes et tueries à la clé. Ce n’était pas bien, nous dit le commentateur de la chose, mais quelle bonne bière cela nous a donné! Mais il y a pire. De plus en plus, notre société se sert des enfants pour mieux vendre ses produits. Je pense notamment à cette publicité qui nous montre un tout jeune garçon qui nous vante la voiture qu’il vient d’acheter et qu’il considère comme sa maison, y jouant, toutes portières accessibles, sans qu’on exerce la moindre surveillance auprès de lui.
J’aime moins la télévision qu’avant. On y privilégie les films américains et les films québécois qui leur ressemblent. Sauf exceptions (celle d’André Forcier notamment), je ne trouve maintenant qu’une différence entre le cinéma américain et le nôtre : alors que le drapeau américain flotte partout et souvent dans tout film hollywoodien, on ne voit jamais le fleurdelisé dans notre cinéma. Rien d’autre qu’un hasard?
J’aime moins la télévision qu’avant. Parce qu’elle ne nous invente plus, elle nous évente. Parce qu’elle ne nous invente plus, elle nous éventre. De quoi comprendre que mon nationalisme et mon être identitaire en saignent comme cochon qu’on égorge.

Victor-Lévy Beaulieu
Grand prix de l’Académie de la télévision et du cinéma 2011

samedi 17 septembre 2011

Vancouver / Port-Cartier à vélo Photos et notes de voyage (15)

Le bilan de ma ballade à vélo de Vancouver à Port-Cartier

Stats et utilitaires
Départ 14 juin / arrivée le 11 août
Pédalé près de 5650 km
+ longue distance pédalée dans 1 journée : 210 km entre Longlac et Hearst
+ courte distance: 41 km entre Ste-Agathe et St-Sauveur
24 nuits en motel (beaucoup plus que prévues), 34 en camping
7 jours de repos à : Kamloops, Calgary, Winnipeg, Thunder Bay, St-Sauveur (3)
+ longue séquence de 100km et plus : 11 jours consécutifs
Pédalé une moyenne quotidienne de 110 km
Meilleure vitesse moyenne dans 1 journée : 28 km/h sur 188 km
Pédalé principalement sur la transcanadienne 1
1 crevaison
1 chaîne
2 paires de sabots de freins



J'ai aimé ma randonnée. La refairais-je ? Non... J'ai détesté pédalé entre Calgary et Winnipeg. Heureusement la température était agréable et que c'est là que j'ai fait les meilleures rencontres.
Je retournerais pédaler ou visiter les Rocheuses si ça adonnait et j'ai aussi aimé le nord de l'Ontario qui me rappelait ma région tant par ses paysages que par la distance entre les villages. Je ne me lasse pas de pédaler (ça faisait la 3ième ou 4ième fois) sur certains secteurs de la route 138 entre Montréal et Québec de même que sur la 132 entre Lévis et Rivière-du-Loup.
Raconter quotidiennement sur mon blog mes journées de pédalage est devenu "pesant" vers la fin de mon voyage. Trop de pression en plus de me demander des efforts intellectuels. J'avais pas le temps de me "décramper" le cerveau :-)
Plusieurs préjugés envers les habitants du Canada ont pris l'bord. D'autres se sont raffermis.
Ce trip à vélo m'aura permis de faire la "une" de l'hebdo local. J'ai aussi été approché pour raconter mon voyage à des jeunes du primaire. Je veux bien. Quant aux adultes de mon entourage qui parlent d'exploit je n'arrive toujours pas à comprendre en quoi pédaler 2-3 heures l'avant-midi et autant en p.m est un exploit quand on aime faire du vélo...
Quoique désagréable et stressante comme expérience, la journée où un loup m'a bloqué la route dans le nord de l'Ontario m'aura permis de réfléchir sur le sens de la vie et de replacer certaines priorités au centre de ma vie.
Durant les premières semaines de mon retour à Port-Cartier je n'anticipais pas faire un autre voyage à vélo avant 2 ans. Je me croyais "rassassié". C'est pas le cas. Je retourne sur le marché du travail lundi. J'ai un trip de vélo à me payer pour le printemps prochain...

lundi 12 septembre 2011

dimanche 11 septembre 2011

Back in NY (passez quand même un bon dimanche)

J'allais titrer "Joyeux 11 septembre" et signaler le possible retour de la loi anti-terrorisme de notre bon-gouvernement-fédéral-qui-nous-représente-tant et qui rendrait suspecte toute allusion à contre-courant de cette mascarade post-11 septembre charriée par les médias mais bof.... voici plutôt exprimé en chanson comment je me représente ces avions plantées dans les tours et tout le baratin médiatique que je lis, entends et vois depuis 10 ans: une haine de l'Homme qui origine non pas de d'autres hommes mais d'un système qu'on tolère parce qu'il fait inconsciemment notre affaire.
Paroles, musique et hargne dans la voix de Rael (Peter Gabriel) en prime



traduction de la coccinelle
Back In N.y.c (De Retour À N.y.c)

I see faces and traces of home back in New York City
Je vois des visages et des empreintes familières, de retour à New York City
So you think I'm a tough kid ? Is that what you heard ?
Alors vous pensez que je suis un jeune caïd ? C'est ce que vous avez entendu ?
Well I like to see some action and it gets into my blood.
Eh bien, j'aime bien voir un peu d'action et j'ai ça dans le sang.
They call me the trailblazer - Rael - electric razor
On m'appelle le pionnier - Rael- le rasoir électrique
I'm a pitcher in the chain gang, we don't believe in pain cos we're only as strong,
Je suis le lanceur dans la chaîne du gang, nous ne croyons pas en la souffrance parce que nous sommes aussi forts,
'cos we're only as strong, as the weakest link in the chain.
Parce que nous sommes aussi forts que le maillon le plus faible de la chaîne
Let me out of Pontiac when I was just seventeen,
On m'a laissé sortir de Pontiac (1) alors que j'avais tout juste 17 ans,
I had to get it out of me, if you know what I mean, what I mean.
Je devais faire sortir ça de moi, si vous voyez ce que je veux dire, ce que je veux dire
You say I must be crazy, 'cos I don't care who I hit, who I hit.
Vous vous dites que je dois être cinglé parce que je me fous de la personne que je cogne, que je cogne
But I know it's me that' s hittin' out, and I'm, I'm not full of shit.
Mais je sais que c'est bien moi qui frappe, et je ne suis pas, je ne suis pas plein de merde.
I don't care who I hurt. I don't care who I do wrong.
Je me fous de la personne que je fais souffrir, je me fous de la personne à qui je fais du mal
This is your mess I'm stuck in, I really don't belong.
C'est dans votre bordel que je suis, Je n'y appartiens vraiment pas.
When I take out my bottle, filled up high with gasoline,
Quand je prend ma bouteille, remplie d'essence à ras bord,
You can tell by the night fires where Rael has been, has been.
Tu peux dire en regardant les incendies nocturnes par où Rael est passé, est passé.

As I cuddled the porcupine
Alors que je sers dans mes bras mon porc épic (2)
He said I had none to blame, but me.
Il me dit que je ne dois m'en prendre à personne d'autre que moi même
Held my heart, deep in hair,
Il agrippait mon coeur par les poils
Time to shave, shave it off, it off.
Il est temps de le raser, de le raser entièrement.
No time for romantic escape,
Ce n'est pas le moment d'une escapade romantique, Non !
When your fluffy heart is ready for rape. No !
Quand ton coeur poilu est prêt à violer.
No time for romantic escape,
Ce n'est pas le moment d'une escapade romantique,
When your fluffy heart is ready for ape. No !
Alors que ton coeur poilu est prêt à singer. Non !
Off we go.
Partons !

You're sitting in your comfort you don't believe I'm real,
Tu es bien installé dans ton confort, tu ne me crois pas réel,
You cannot buy protection from the way that I feel.
Mais tu ne peux pas t'acheter de protection contre ce que je ressens.
Your progressive hypocrites hand out their trash,
Tes hyprocrites progressistes distribuent leur merde,
But it was mine in the first place, so I'll burn it to ash.
Mais j'étais là le premier, et je les ai réduit en cendres.
And I've tasted all the strongest meats,
Et j'ai goûté à toutes les viandes les plus fortes ;
And laid them down in coloured sheets.
Et je les ai découpé en tranches colorées
Laid them down in coloured sheets.
Découpé en tranches colorées
Who needs illusion of love and affection
Qui a besoin des illusions que sont l'amour et l'affection
When you're out walking in the streets with your mainline connection ?
Quand tu marches dans les rues avec tes amis dealers ?
Connection.
Tes amis dealers. (3)

As I cuddled the porcupine
Alors que je sers dans mes bras mon porc épic
He said I had none to blame, but me.
Il me dit je ne dois m'en prendre à personne d'autre que moi même
Held my heart, deep in hair,
Il agrippait mon coeur par les poils
Time to shave, shave it off, it off.
Il est temps de le raser, de le raser entièrement.
No time for romantic escape,
Ce n'est pas le moment d'une escapade romantique,
When your fluffy heart is ready for rape. No !
Quand ton coeur polu est prêt à violer. Non !
... No time.
... Ce n'est pas le moment.

(1) Selon le texte introductif de The Lamb Pontiac est le nom de la maison de redressement d'où sort le jeune Rael.

(2) C'est la peluche de Rael qui s'exprime ici comme sa conscience. (et ça c'est un peu d'interprétation ! )

(3) Pas sûre de la traduction de "mainline connection"

samedi 10 septembre 2011

Vancouver / Port-Cartier à vélo Photos et notes de voyage (13)

Quand j'ai traversé la réserve faunique de La Vérendrye, en Abitibi-Témiscamingue, je m'attendais à voir sur le bord de la route quelques bêtes inoffensives et moins inoffensives mais tel ne fut pas le cas, pas même un pauvre porc-épic écrapouti.
En place et lieu de nombreuses déclarations d'amour sur les caps de roche.
En voici quelques-unes qui rendaient la zone moins sauvage....

vendredi 9 septembre 2011

Miron


La promotion de la biographie de Gaston Miron par Pierre Nepveu dans le cahier du journal Le Devoir l'autre fin de semaine y est pour quelque chose mais c'est le spectacle de 12 Hommes Rapaillés à la télé qui m'a achevé et convaincu de me rendre à l'une des librairies de 7-Iles pour me procurer la brique de 900 pages sur le poète question d'entrevoir l'arrière-scène de l'oeuvre.



Ouais je sais que c'est pas la première fois que je passe ce vidéo mais je l'aiiiiime....

mercredi 7 septembre 2011

Vancouver / Port-Cartier à vélo Photos et notes de voyage (12)

L'une de mes préoccupations quotidiennes pendant que je circulais à vélo au Canada par 30 degrés était de planifier mon ravitaillement en nourriture et en eau.
Les distances entre les villes, villages et communautés se calculaient en dizaines de km et parfois, le point noir de la carte routière me réservait la désagréable surprise de n'être rien d'autre qu'un hameau de quelques maisons sans aucun service autour.
Au fil des jours et des semaines j'ai appris à me passer de fruits frais, de yogourt et de variété dans mon alimentation tout heureux que j'étais de voir poindre au loin un restaurant, un dépanneur ou encore un libre-service et de pouvoir caler une bouteille d'eau froide ou de manger un sandwich différent de la veille.
Le commerce m'importait peu sauf quand je tombais sur cette chaîne de libre-service qui arborait sur chacune de ses devantures le plus immense des drapeaux unifoliés qu'il m'a été donné de voir.
Ce foisonnement de tissus blanc et rouge avait le don de réveiller l'esprit de confrontation que je m'étais promis, avant d'entreprendre ce voyage à vélo au Canada, de laisser à la maison.

mardi 6 septembre 2011

Vancouver / Port-Cartier à vélo Photos et notes de voyage (11)

Incident ??? Il y avait le mot "incident" inscrit sur la plaque....

Je pédalais sur la 11 dans le nord de l'Ontario, quelque part entre Hearst et Kapuskasing , quand j'ai aperçu le monument commémorant "L'incident de Reesor Siding".
J'ai d'abord pensé qu'il s'agissait d'un feu, d'un déraillement ou quelque chose du genre.
Comme j'avais faim je me suis arrêté pour faire une pause. Mon sandwich m'a comme donné des brûlements d'estomac pendant que je lisais l'inscription sur le monument....


lundi 5 septembre 2011

dimanche 4 septembre 2011

vendredi 2 septembre 2011

Vancouver / Port-Cartier à vélo Photos et notes de voyage (8)

J'ai été surpris quand j'ai lu l'inscription sur le panneau. J'ai d'abord pensé à une faute de frappe ou à une mauvaise traduction. Ben non. Le Canada a eu lui aussi des camps de concentration dans lesquels des Allemands, des Italiens et des Japonais, entre autres, furent détenus pendant la Seconde Guerre Mondiale.
"L'attraction touristique" sur le bord de la Transcanadienne était fort discrète: une petite halte routière avec un écriteau racontant les conditions de vie misérables des prisonniers de guerre, ces derniers qui étaient souvent arrêtés et emprisonnés sur la base d'informations très sommaires et qui n'est pas sans rappeller la Loi dont s'était servi Trudeau en 1970.
Une courte recherche m'a aussi fait découvrir que le Québec avaient accueilli quelques-uns de ces camps d'internement: Hull, Valcartier....
Une découverte de plus dans mon périple à vélo....

Photo prise en Alberta entre Lake Louise et Dead Man Flat's