samedi 23 février 2013

La fois où j'ai servi de figurant dans une infopub de la ftq

"La marche, surtout quand vous marchez en agréable compagnie, est bénéfique pour la santé physique comme pour la santé mentale." Docteur X

Ce matin c'est avec enthousiasme que j'ai pris la route pour 7-Iles, quelque 65 km à l'est de mon chez-moi. Faisait beau soleil pis une marche contre la réforme de Harper sur l'assurance-emploi que je trouve injuste suffisaient à mon bonheur.

Ma dernière manif remontait à quelques années au même endroit.  Une 20 aine de médecins de la région, dont plusieurs spécialistes, avaient  menacé de démissionner  et d'aller s'établir ailleurs si la gang de sauvages de Terra Venture continuait leur exploration dans le but d'exploiter une mine d'uranium tout près de la source d'eau potable de la ville. Çela avait fait tout un boucan et ça n'a pas été long que la population avait choisi son camp. Nous avions alors été 1000   à  marcher sur le boulevard Laure à 7-Iles par un moins 20  de janvier à  réclamer que cette compagnie et son porte-parole, l'ancien bloquiste Loubier, décrissent. Victoire momentanée (frileux pq refusant  de prendre officiellement position maintenant qu'il est au pouvoir) contre ces barbares de l'ouest canadian.


Arrivé sur le lieu du départ  ce matin, des centaines de personnes étaient rassemblées.  Des jeunes, des papis, des mamis, des jeunes mères avec leur enfant dans leur poussette, des connaissances, des inconnus, des familles, quelques manifestants masqués, des jeunes couples avec leur chien, quelques personnes en fauteuil roulant, des retraités, des semi-retraité comme moi, des travailleurs, des chômeurs sûrement et beaucoup de syndiqués et ces beaucoup de syndiqués avaient tous une pancarte rappellant leur appartenance syndicale. L'impression de participer à une marche pro-ftq plutôt qu'à une manifestation en appui aux chômeurs commençait à ébranler ma ferveur même si j'ai été Métallos-FTQ  30 ans.

Finalement nous nous sommes mis en marche et contrairement aux  manifestations anti-uranium où nous occupions tout un côté du boulevard le service d'ordre nous obligea à serrer les rangs sur la droite pour laisser une voie aux voitures. Moi je serrais les dents ce qui devait sans doute me boucher partiellement les oreilles puisque les bavardages ambiants avaient perdus de leur a-propos, mon questionnement à savoir qu'est ce que j'étais venu foutre ici l'emportant sur les commentaires de mes compagnons de marche. Non mais c'est quoi cette manifestation où les voitures continuent de rouler près de nous avec ces familles aux jeunes enfants courrailleurs qui sont venus manifester en toute bonne foi et se croyant faussement en sécurité.

Toute bonne chose ayant une fin  j'étais moins surpris que content que cette mascarade s'arrête moins d'1 km plus loin en face des locaux régionaux  de la Société Radio-Canada. La majorité des marcheurs semblait déçu de voir la "minifestation" prendre fin si brusquement alors qu'une petite gang aux semblables pancartes s'installait pour la pose avec leur chef Rambo premier.

Je n'aurai quand même pas perdu ma journée puisque j'ai ramené de 7-Iles quelques bouquins (La fiancée américaine et C'était au temps des mammouths laineux),  2 douzaines d'éperlans pis 2 lbs de crevettes fraîches. De quoi retrouver le sourire.

Quelques centaines de personnes ont pris part à la "minifestation"


L'une des rares pancartes qui ne sortaient pas du même moule

 
 
 
 Prochainement sur vos écrans puisqu'il a reçu une invitation de la juge Charbonneau

jeudi 21 février 2013

Va jouer dehors

Quelques clichés pour plus tard, quand le doute brouillera mon souvenir par vieillesse et le leur par paresse, sur une possible journée à glisser en tobaganne  rouge et à jouer dans un parc enneigé et pour ne pas connaître ces images floues que j'ai, de moi enfant, jouant dans une mare sur la ferme de mes grands-parents maternels sur les hauteurs de la Côte sud et dont je me demande toujours, 50 ans plus tard, si elles ont réellement existé.


mardi 19 février 2013

E = mc2

C'est pas parce que j'habite loin que j'habite creux. Ici aussi les entraînements personnalisés de cardio et de musculation  sont populaires et question de ne pas m'envelopper dans mon sac de couchage sitôt les 60-70 km quotidiens de vélo que je prévois pédaler autour du fleuve St-Laurent en juin prochain  je m'en suis trouvé un. Et ça, sans sacrifier le "social"  qui a toujours motivé  mes présences dans une salle d'entraînement.

De mon programme  de mise en forme pour le vélo il est inscrit sur la ligne de  la séance # 1 de la 3ième semaine:
EPIC: 3-5X10X15 sec. (15 sec. et 5 min.) / PAM / M6/10

Bref 60 minutes de sprint  et de pédalâââge relax à looker les tites méres.


lundi 18 février 2013

Dérives-Le documentaire


Au printemps dernier je ne croyais pas que le mouvement initié par des étudiants allait perduré bien longtemps, trop souvent désappointé par l'air du temps du chacun pour soi que j'avais observé  chez cette génération dont mes neveux et nièces me font l'écho.

Toute mon attention convergea donc vers mon voyage en Europe où je décrochais complètement de l'actualité québécoise jusqu'à ce que des aubergistes, garçons de café et autres travailleurs de l'industrie du tourisme portugais, espagnol et français me rappellent mon appartenance à cette société québécoise que j'aimerais si distincte et qu'ils me demandaient ce qui se passait là-bas.

Savoir comment les rejoindre et être certain de leur intérêt pour la chose je leur suggèrerais ce petit documentaire que je trouve bien fait où s'expriment pas seulement des carrés rouges mais des mères, des professeurs et des infirmières dont la sensibilité rend encore plus ignoble le matraquage dont ont été victimes des étudiants et des citoyens non  pas issus d'un pays lointain mais d'ici du  Québec.

dimanche 17 février 2013

Pas un Ricardo ni un Martin Picard mais quand même....

C'est une matinée du dimanche où il neige à plein ciel sur mon village. De quoi passer la journée en pyjamas à zigonner et  à cuisiner une bonne platée de bines au lièvre.

mercredi 13 février 2013

Papi dans son atelier

 

Le frette a fini par partir. C'est le temps de préparer mon vélo. Dans la pièce du sous-sol qui me  sert d'atelier je passe plus de temps à rêvasser qu'à frotter, lubrifier, ajuster. Encore 3-4 mois à attendre s'ti!

vendredi 8 février 2013

Antiterre - Victor-Lévy Beaulieu

Ça faisait j'sais pas depuis combien de temps que le livre trainait  face contre terre sur une tablette de ma bibliothèque. Ce n'est pourtant pas parce que le sort d'Abel Beauchemin ne m'intéressait plus après  La grande tribu et Bibi - j'étais juste pas prêt - mais lire la saga des Beauchemin c'est un peu comme participer à un marathon: ardu et  jouissif - à faire jaillir le blanc-mange sur une Table de pommier - du genre de plaisir que procure ce deuxième souffle quand je m'entraine en cardio  assez longtemps pour atteindre ce plateau de bien-être physique et mental - pipée d'opium - dont je ne veux plus redescendre.


Je ne demande pas mieux que d'aller rejoindre la Grande tribu dans ce village utopique inspiré de l'architecte nicolas ledoux tant la renaissance d'Abel Beauchemin m'inspire. Merci VLB.

mercredi 6 février 2013

La Bonne Nouvelle - Évangile de la banquise

Jésus est vivant. Il s'appelle Mark Zuckerberg. Sa religion s'appelle maintenant Facebook et c'est toujours le même leitmotiv : Aimez et Partagez.

Et ben dis donc pépère où s'en va le progrès ?

Y a Santé Canada qui émet un avis pour retirer du marché des manteaux chauffants qui risquent de surchauffer et de  rapprocher leurs utilisateurs des flammes de l'enfer.

http://www.espaces.ca/blogue/actualite/142-sante-canada-avis-de-retrait-des-manteaux-chauffants-de-columbia

dimanche 3 février 2013

Cri du Bas du fleuve

Je reproduis ici le dernier paragraphe de la Chronique d'un faux docteur de campagne paru dans la dernière édition du journal communautaire Le Mouton noir de  Rimouski.
Le texte de Pierre Landry est un véritable cri du coeur face à la décision du gouvernement Harper de fermer la seule bibliothèque francophone spécialisée en sciences de la mer au Canada. Et pendant ce temps-là notre Miss Piggy provinciale court les mondanités et les kodaks....

".....
 
On ferme, on ferme, on ferme. Mais dans une ville et au cœur d’une région qui se sont construites sur le savoir, au beau mitan d’une ruche où l’on se consacre à documenter et à analyser la genèse de ce qui s’avérera la plus grave crise écologique à laquelle l’humanité n’aura jamais été confrontée ; à l’heure où les marsouins viennent crever sur nos plages, exhibant leurs pauvres ventres blancs comme autant de signaux d’alarme et d’impuissance ; à une période où les milieux marins s’asphyxient et deviennent de plus en plus acides, où les glaciers fondent à la vitesse grand V, où le volume des océans augmente constamment, où les glaces ont disparu des berges et ne nous protègent plus de la violence de tempêtes qui s’avèrent de plus en plus dévastatrices ; au moment où on a plus que jamais besoin de comprendre ce qui se passe, où on devrait augmenter le nombre de chercheurs pour qu’ils puissent nous éclairer afin que nous soyons en mesure de faire face à l’imminence des crises qui nous guettent ; à l’instant où on devrait investir massivement dans les laboratoires, multiplier les microscopes, les sondes, les prélèvements, les analyses de tissus, de sédiments, de micro-organismes ; à l’heure où il devient impérieux d’approfondir nos connaissances et où on a plus que jamais besoin de l’arsenal complet des outils du savoir ; à la minute où on s’apprête à fermer pour la déménager à Dartmouth en Nouvelle-Écosse la seule bibliothèque francophone spécialisée en sciences de la mer au Canada, J’ACCUSE le gouvernement Harper de faire preuve d’un obscurantisme criminel et d’ignorer consciemment les menaces qui planent sur nous pour des raisons purement idéologiques et au seul profit de l’industrie pétrolière ; J’ACCUSE le gouvernement Harper de se livrer en ce moment même à un ethnocide culturel planifié dirigé contre le Québec en le détroussant de sa mémoire, de ses artefacts et en limogeant de façon cavalière les artisans qui en étaient les gardiens ; J’ACCUSE le gouvernement Harper de chercher à détruire le patrimoine scientifique de Rimouski et de sa région pour saper à même nos forces vives, et NON, je ne fermerai pas ma gueule et je souhaite du fond du cœur qu’il reste assez d’indignation à mes compatriotes et à mes concitoyens pour qu’ils s’opposent avec toute l’énergie dont ils sont capables à cette entreprise mortifère de destruction massive et ciblée.

Ne laissons pas un seul livre quitter notre région ! Occupons la bibliothèque de l’Institut Maurice-Lamontagne de Mont-Joli ! "

samedi 2 février 2013

Il y a 40 ans The Dark Side of the Moon

"M'a t'faire écouter un ostie d'bon disque m'avait dit J-Y".  Y avait raison. C'était un ostie d'bon disque. C'était un ostie d'bon party aussi. Toute la gang était là pour fêter mon départ. C'est que mon père avait décidé de m'envoyer  faire mon secondaire 5 à Québec. Chez les fréres. Jamais eu de rancune par devers ça. Fallait que ça se fasse. That's all.

Les parents de J-Y étaient absents pour la fin de semaine ça fait qu'on s'était ramassé une bonne 12 aine de fouèreux dans leu maison. Une maison en étage, une maison en rangée que les grosses compagnies bâtissent pour leurs employés dans les villages de la Côte-Nord.  Le père à J-Y était soudeur. Ça fait qu' i avait droit à une maison en rangée. Comme les mécaniciens, les électriciens, les chauffeurs de boileur, les plombiers. Les contremaîtres eux autres avaient leu maison unifamiliale pis les boss ben c'étaient les grosses cabanes avec les vitrines grandes de même qui donnaient sur la mer. Même leu rues aux boss  "i" avaient des noms. Les travaillants eux autres c'était des numéros de rues. Le père à J-Y restait sur la 1ère.

Cette soirée-là on s'était tous ramassés sur le toit de la maison vers minuit pis on faisait jouer Dark side of the moon un peu  fort pis on tripait tellement su les étoiles qu'on avait oublié que les voisins sont pas mal proches dans les maisons en rangée. Ça fait k'sa pas été long k'la police a arsout.S'tie qu'on a rit. Me semble de voir la face à J-Y quand y a dû s'expliquer avec ses parents le dimanche au soir. Des plans pour qu'"i" s'ramasse avec moi chez les fréres.

Bonne écoute






S'tie de Muppets

Commentant Harper et sa réforme de la loi sur l'assurance-emploi:

"Son interprétation de sa loi est un peu différente de celle que nous en faisons" , a commenté Miss Piggy. Elle entend demander qu'on lui fournisse des rapports sur l'impact réel de la réforme sur les travailleurs saisonniers québécois.

Le Devoir 2 février 2013 page A10

vendredi 1 février 2013

Buzz sur les Éditions Trois-Pistoles

Sur sa page FB Monsieur VLB demande de partager le lien sur les Éditions Trois-Pistoles alors je partage dans l'espérance que se répande un buzz virtuel dont l'étendue serait telle que VLB s'affranchirait de tous ces tortillages nécessaires à la survie de la maison d'édition.

http://www.editiontrois-pistoles.com/

Les zones de commentaires des grands médias...ça vaut pas grand chose

J'ai toujours pensé que les zones de commentaires des grands médias étaient un lieu privilégié pour les agences de communication pour venir déverser leur caca propagandiste dicté par leurs riches et puissants clients au détriment du citoyen qui n'a pas toujours les connaissances pour bien exprimer ses idées et les défendre adéquatement.

Au risque de m'y faire ramasser par ces professionnels qui manient le côté pervers du langage je laisse moi aussi des commentaires sur des sujets qui me touchent.

Ce matin sur le site de Radio-Canada Est du Québec je lisais les commentaires d'une nouvelle concernant une rencontre pré-sommet de l'éducation qui se tenait à Rimouski et dans cette zone de commentaires ouverte au public il y avait deux opinions de deux personnes différentes écrites exactement dans les mêmes mots. Un copier-coller quoi. Pas fort le (s) zouk (s) .

La nouvelle est ici :